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"Beaucoup sont tombés dans la drogue ou l’alcool" : sport et burn-out, la fin d’un long tabou

C’est un petit miracle. Ce jeudi 8 août, dans le majestueux écrin du château de Versailles, Elodie Clouvel doit participer aux premières épreuves d’escrime de pentathlon moderne - discipline qui combine l’escrime, la natation, l’équitation, le tir et la course à pied. La présence de la trentenaire à ces Jeux olympiques 2024 est plus que symbolique : l’année dernière, celle qui avait décroché la médaille d’argent à Rio a été touchée par un burn-out, mal bien connu des athlètes de haut niveau. "Je suis descendue très profond. J’en ai bavé, et c’est un petit mot. J’étais vide. Je n’avais plus goût à rien. Tout était brouillard", confiait-elle à nos confrères de L’Equipe, en décembre 2023. Contribuant largement à libérer la parole sur ce sujet encore tabou, Elodie Clouvel a plusieurs fois raconté dans la presse sa grande lassitude, au point de s’auto-qualifier de "zombie", privée de sommeil et d’envie.

A un an des JO, l’athlète aurait même songé à mettre un terme à sa carrière, avant de remonter en selle, accompagnée par la psychologue du sport Meriem Salmi, qui accompagne aussi des grands champions tels que le judoka Teddy Riner ou l’escrimeuse Ysaora Thibus. Pour repartir du bon pied, la pentathlète a d’ailleurs décidé, à l’automne dernier, de quitter l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) où elle s’entraînait depuis quinze ans, afin de s’exercer à son propre rythme. Si elle fréquente encore l’Insep, notamment pour s’entraîner à l’escrime, Elodie Clouvel partage également son emploi du temps avec d’autres entraîneurs et structures, et compte sur ses proches, comme son compagnon pentathlète Valentin Belaud ou son père, pour la conseiller sur le tir ou la course. "Je suis mon chef d’orchestre. Je ne veux que personne ne passe en force sur moi", précise l’athlète à L’Equipe. Ce choix d’indépendance, rare et radical, lui aurait ainsi permis de rebondir après une longue période de remises en question.

"Ça peut vous détruire"

La jeune femme est loin d’être la seule athlète olympique à avoir évoqué une lente descente aux enfers à la suite d’un entraînement trop intensif ou d’une exposition médiatique trop intense. Dès 2013, Teddy Riner a été l’un des premiers Français à se confier sur le sujet, évoquant son découragement après les championnats d’Europe en Hongrie - durant lesquels il avait pourtant gagné la médaille d’or chez les plus de 100 kilos. A peu près à la même période, des stars internationales comme le nageur australien Ian Thorpe ou l’américain Michael Phelps communiquent également sur leurs difficultés psychologiques. Plus récemment, la gymnaste multimédaillée Simone Biles s’est retirée de la compétition de gymnastique par équipe aux JO de Tokyo, avant de déclarer forfait pour le prestigieux concours général prévu le lendemain. Du haut de ses 24 ans, l’Américaine évoquait alors la nécessité de devoir "faire face à ses démons" et de se "concentrer sur sa santé mentale".

Aucune discipline ne semble épargnée par cette épidémie de burn-out : les nageurs Camille Lacourt, Béryl Gastaldello et Léon Marchand ont tous évoqué le sujet, tout comme l’escrimeuse Ysaora Thibus, la judokate Amandine Buchard ou le handballeur Valentin Porte. Pendant longtemps, pourtant, ces symptômes ont été tus par les sportifs, leurs entourages et leurs fédérations. Loin des fantasmes de puissance et d’invincibilité qui entourent le sport de très haut niveau, la notion de "burn-out" n’avait tout simplement pas sa place dans les critères très exigeants du secteur. Odiah Sidibé, championne du monde de relais 4 x 100 mètres en 2003 et double participante aux JO (1992 et 1996), se souvient du poids de ce tabou. A l’époque, elle fait partie des premières athlètes olympiques à faire appel à une psychologue pour gérer son stress. "J’étais au milieu de ma carrière, et il y avait un poids énorme sur mes épaules. J’avais peur de décevoir mon coach, mon entourage, le public, les médias. Il faut savoir gérer, sinon, ça peut vous détruire", confie-t-elle à L’Express. Mais à l’époque, les réactions autour de la jeune femme sont plutôt froides, voire carrément glaciales. "On me disait que les psys, c’était pour les fous. Que c’était une perte de temps, et que ça ne servait à rien", se souvient la sprinteuse. "Pourtant, ce soutien psychologique a été primordial, notamment durant les grandes transitions de ma carrière. Quand, du jour au lendemain, il n’y a plus de médias, plus de signe de vie de la Fédération, plus de compétitions, ça peut être très dur. Beaucoup ont pris du poids, sont tombés dans la drogue ou l’alcool… Il faut être préparé à tout ça", plaide-t-elle.

"Il ne fallait pas faire trop de bruit"

Marie-Laure Brunet, elle aussi, a longtemps souffert de ce manque d’accompagnement psychologique pour les athlètes de haut niveau. En 2014, les images du malaise dont elle a été victime en plein milieu de sa course de relais féminin de biathlon, aux Jeux d’hiver de Sotchi, en Russie, font le tour du monde. Cet effondrement en direct est pourtant le point final d’un long parcours du combattant, que tout le monde avait senti venir - sans vraiment le prendre en compte. "Depuis 2011, je commençais à sentir les signes du surentraînement. Mais j’ai compensé par le mental, et j’ai mis une sorte de couvercle de déni là-dessus", raconte l’athlète, dix ans plus tard. A l’époque, elle se souvient des signaux envoyés par son corps épuisé : des douleurs en montant les simples marches d’un escalier, des difficultés à s’endormir, une "perte de joie pour tout". L’année précédent Sotchi, l’athlète réalise une série de tests et de bilans médicaux, qui confirment bien un épuisement physique. "Tout le monde savait, mais on a décidé de faire comme si de rien n’était. Personne ne m’a accompagnée psychologiquement, ni même proposé une aide de ce côté-là. Avec le recul, ça aurait peut-être pu changer beaucoup de choses", estime-t-elle.

Après sa chute, Marie-Laure Brunet entreprend d’elle-même une thérapie, et comprend vite que son corps est arrivé à un point de non-retour. "Je l’ai senti, et j’ai pris la décision d’arrêter ma carrière. Mais là encore, je n’ai pas été accompagnée. Il ne fallait pas faire trop de bruit", résume-t-elle. Une décennie plus tard, l’athlète est apaisée, a suivi une formation de préparatrice mentale à l’Insep, et accompagne "entre 15 et 20 sportifs", dont certains olympiques. Lorsqu’elle lit ou entend les témoignages de la "nouvelle génération" sur le sujet de leur santé mentale, elle se félicite "de leur maturité et de leur courage". "Ces Jeux 2024 font beaucoup de bien. Le monde du sport commence à comprendre que l’aspect psychologique est au coeur de tout, et qu’il faut savoir s’écouter", fait-elle valoir.

Même bilan du côté d’Emmie Charayron, triple championne de France de triathlon courte distance, classée 18e aux Jeux olympiques de Londres, en 2012. Récemment reconvertie en préparatrice mentale, la trentenaire se réjouit que "les accompagnateurs, les Fédérations et les éducateurs s’intéressent de plus en plus à la santé psychologique de leurs athlètes". Il faut dire que l’athlète n’a pas vraiment eu cette chance : durant sa carrière, elle raconte avoir été touchée plusieurs fois par des épisodes dépressifs, souvent au moment de grandes transitions tels que changements d’entraîneurs ou la participation aux JO. "Un athlète est sous pression constante : c’était le cas quand je me suis qualifiée pour les Jeux de 2016. On nous rappelait souvent que si nous n’étions pas au niveau, aucune Française ne serait envoyée à Rio", se remémore la Lyonnaise.

Pour mettre toutes les chances de son côté, elle multiplie alors les entraînements, les challenges, les courses - jusqu’à celle de trop. Lors d’une dernière qualification avant les Jeux de 2016, Emmie Charayron va jusqu’au bout de sa course, mais se blesse. On lui diagnostique une hernie crurale, qui nécessite une opération. "Je n’ai pas été aiguillée par qui que ce soit vers une aide psychologique, je n’ai eu aucun accompagnement, et on a juste conclu que je ne pourrais pas aller aux Jeux. J’ai alors touché le fond", souffle-t-elle. Mais à l’époque, elle-même ne pense pas à se faire accompagner psychologiquement : "Ce n’était pas dans les codes, ça ne m’a tout simplement pas traversé l’esprit. Quand on y pense, on revient de loin sur cette question en France".

"Ça avance"

Dans les Fédérations, les nombreuses prises de position des athlètes, notamment depuis les Jeux de Tokyo en 2021, font peu à peu bouger les choses. A la Fédération française de volley-ball (FFV), un psychologue a ainsi été mis à disposition des athlètes qui le souhaitent depuis 2021 et la médaille d’or raflée par les Bleus en finale face aux Russes. "On voulait aider l’équipe à absorber le titre olympique. C’était quelque chose d’énorme, qui aurait pu provoquer une descente tout aussi intense", analyse Axelle Guiguet, directrice technique nationale (DTN) de la FFV. "Ça s’est fait petit à petit : un joueur est allé consulter, puis deux, puis le bouche-à-oreille a fonctionné. Et maintenant, je dirais que 80 % de l’équipe et du staff travaillent ou ont travaillé avec le psychologue", assure la DTN.

Même prise de conscience à l’Insep, où six psychologues travaillent actuellement avec les athlètes qui le souhaitent et leurs équipes - "contre un seul il y a encore quelques années", confie Anaëlle Malherbe, psychologue clinicienne au sein de l’Institut. En dix ans, la spécialiste a observé "une énorme évolution sur ces questions", de la part des sportifs eux-mêmes et de leurs entraîneurs. "On a de plus en plus de suivis individualisés à plus ou moins long terme, on les aide à trouver des solutions par eux-mêmes, à retrouver un certain équilibre mental", explique-t-elle. Les préparateurs mentaux sont également de plus en plus nombreux à proposer leurs services aux sportifs. "Certaines fédérations ont compris depuis longtemps l’intérêt de travailler sur la santé mentale, d’autres sont un peu moins sensibles. Mais ça avance, et les résultats convainquent facilement les plus sceptiques d’essayer", résume Anaëlle Malherbe. A l’image de Teddy Riner, suivi depuis plus de dix ans par Meriem Salmi, et qui vient de rafler sa troisième médaille d’or olympique en individuel et sa deuxième médaille d’or en équipe.

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