Statu quo dans l’affaire Oscar Jegou-Hugo Auradou, chaque camp maintenant sa version. Les deux joueurs du XV de France sont accusés de « viol aggravé » par une femme argentine de 39 ans, qui affirme également avoir été frappée. Le rapport médico-légal recense « une quinzaine de blessures ». Cependant, Me Antoine Vey, avocat des joueurs, décrit ces blessures comme « des micro-lésions ou des marques ».
Les joueurs reconnaissent une relation sexuelle avec la plaignante après le test match Argentine-France, mais nient toute contrainte ou violence. Placés en résidence surveillée en Argentine, ils seront entendus par le tribunal de Mendoza le 8 août. Me Rafael Cuneo Libarona, un autre avocat des joueurs, assure qu’ils n’ont « rien à cacher » et critique les « contradictions notables » dans les versions de l’accusatrice, regrettant qu’elle ait « refusé de donner son téléphone à la justice ».
Me Natacha Romano, avocate de la plaignante, rapporte une déposition « sans faille et très émouvante », avec des « clarifications » et un « récit très clair et concret ». Elle assure que la victime a été bien soutenue tout au long du processus. Les joueurs devaient initialement être auditionnés le 6 août, mais ce sera finalement le 8 août, et leurs avocats démentent qu’ils opteront pour le silence lors de cette audition.
