Selon des informations obtenues de sources confidentielles, le Groupe Walfadjri pourrait être confronté à des changements majeurs, allant de la vente à la fermeture pure et simple. Ces suppositions surgissent dans un contexte de crise pour les entreprises de presse, accentuée par les difficultés financières et les pressions politiques.
Certaines sources affirment que les récentes prises de position de Walf en faveur de Pastef, un parti d’opposition, auraient exacerbé les tensions avec les autorités et certains milieux économiques influents. Dans ce climat tendu, des rumeurs circulent sur une possible vente de l’entreprise à des intérêts privés ou même une cessation complète des activités, malgré les efforts de la direction pour maintenir la stabilité.
Vers une ouverture du capital de Walf
Au cours d’une assemblée générale tenue ce jour devant l’ensemble du personnel du Groupe Walfadjri, le président-directeur général du groupe, Me Cheikh Niass, a souligné la situation de crise que traversent les entreprises de presse. Il a notamment évoqué la pression fiscale, le mutisme sur l’aide à la presse, les conventions résiliées et la menace de coupure du signal télé par la TDS. À la fin de son discours, le PDG a exprimé sa volonté d’ouvrir le capital au public ou à des partenaires financiers. Cette annonce pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir du groupe.
Il est à noter que Walf TV ne mérite pas un tel sort. La chaîne a subi de nombreuses pressions lorsqu’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, avait besoin de leur soutien. Malgré ces défis, la chaîne a continué de jouer un rôle crucial en offrant une tribune à des voix souvent marginalisées dans le paysage médiatique sénégalais.
La situation reste incertaine, mais le scénario d’une fermeture ou d’une vente ne peut être écarté, selon ces sources confidentielles. Le sort de Walf, un acteur majeur de la scène médiatique sénégalaise, est donc suspendu à de prochaines décisions cruciales. Affaire à suivre.