Les 6.000 spectateurs réunis devant le mur de 15 mètres en ont pris plein les yeux grâce aux meilleures grimpeuses de vitesse du monde, complètement déchaînées lors du premier tour de l'épreuve.
En l'espace de quelques minutes, le record olympique a été battu à cinq reprises et le record du monde deux fois.
Établi en 2021 à Tokyo à 6 secondes et 84 centièmes, le record olympique a été amélioré jusqu'à atteindre 6 secondes 6 centièmes à la fin du tour de qualification.
Et c'est la Polonaise Aleksandra Miroslaw, archi-favorite, qui a réalisé le meilleur temps de la journée, en améliorant son propre record du monde à deux reprises, d'abord de 3 centièmes puis de 18 (auparavant 6 secondes 24 centièmes, ndlr).
Ce bond chronométrique significatif n'est toutefois pas surprenant. D'une part, la discipline en est seulement à sa deuxième apparition olympique et les meilleures grimpeuses ont toutes énormément progressé.
D'autre part, la vitesse était intégrée à un combiné vitesse, bloc et difficulté à Tokyo, mais elle constitue une discipline à part entière à Paris. Les spécialistes n'ont donc pas eu à se disperser pour préparer au mieux l'événement.
"Il va y avoir des records du monde et des records olympiques aux Jeux, c'est sûr", avait prévenu avant la compétition Capucine Viglione, l'une des deux Françaises engagées, finalement éliminée lundi en 8e de finale.
"Je suis forcément déçue, j’aurais aimé que cela se passe autrement. C’était génial mais c'est passé tellement vite. C’est dur de ne pas avoir réussi à grimper comme il faut", a regretté la Française de 21 ans.
Manon Lebon, 19 ans, a également perdu son duel en huitème de finale face à l'Américaine Emma Hunt. "J'aurais aimé faire mieux, mais c'est le jeu. Je vais apprendre de mes erreurs et c'est comme ça que je vais progresser".
Le reste de la compétition féminine se déroulera mercredi au Bourget, tandis que les hommes entrent en lice mardi pour les qualifications.