Les images du combat sont rapidement devenues virales, déclenchant un débat enflammé sur les réseaux sociaux concernant les limites de l’inclusion dans le sport féminin. La première ministre italienne, Georgia Meloni, a affirmé que la tentative de ne pas discriminer pouvait en réalité porter atteinte aux droits des femmes, déclarant : « Nous devons faire attention, car dans le but de ne pas discriminer, nous finissons par discriminer en réalité les droits des femmes. « . L’auteure J.K. Rowling, connue pour ses prises de position controversées sur les questions de genre, a également réagi sur la plateforme X (anciennement Twitter), en postant une photo de Khleif tentant de consoler Carini, tout en critiquant sévèrement la situation.
Le Comité olympique algérien a pris la défense d’Imane Khleif contre les accusations, qualifiant les informations diffusées par certains médias internationaux de diffamatoires et sans fondement. Le Comité a expliqué que Khleif souffre d’hyperandrogénisme, une condition médicale où le corps produit une quantité excessive d’androgènes, comme la testostérone. Cette condition peut entraîner le développement de caractéristiques physiques plus courantes chez les hommes, telles que l’augmentation de la pilosité, des changements de voix et une masse musculaire accrue.
Il est également important de noter qu’en Algérie, la loi interdit la reconnaissance de l’identité transgenre, empêchant ainsi les personnes concernées de recevoir des traitements médicaux ou hormonaux pour changer de genre. Ce n’est pas la première fois que la condition médicale de Khleif suscite la controverse. En 2023, lors des championnats du monde de boxe en Inde, elle avait été disqualifiée pour ne pas avoir passé un « test d’éligibilité de genre« . Le président de l’Association internationale de boxe, Umar Kremlev, avait alors évoqué des résultats de tests indiquant que Khleif et d’autres athlètes avaient des chromosomes ‘XY’, sans pour autant publier ces résultats ni fournir de détails sur les tests effectués.