Les Bleus, qui ont encore trop balbutié leur jeu, ont néanmoins trouvé les ressources mentales pour sauver les meubles et encore croire à la qualification pour les quarts, avant d'affronter deux adversaires directs, l'Argentine vendredi et la Hongrie dimanche.
Le salut est venu d'une bonne défense dans la dernière minute, d'une récupération de balle pour refus de jeu et d'une phase d'attaque bien travaillée lors de l'ultime temps mort. Elohim Prandi, après une remontée de balle jouée avec Karim Remili, a feinté le tir et offert d'une louche, par-dessus la défense, la balle à Ludovic Fabregas. Le pivot s'est retourné et à tromper le gardien Mohamed Aly, pourtant auteur de onze arrêts (26-26).
Un petit miracle au vu du scénario de la rencontre, mal engagée à la pause (11-15). Malgré leur réveil et une défense plus resserrée, les Bleus ne sont jamais parvenus à reprendre l'avantage et comptaient même deux buts de retard à cinq minutes de la fin (23-25).
Sébastien Devaur
