L'Etat du sud des Etats-Unis accusait Meta de contourner la législation interdisant d'utiliser les données biométriques de personnes en permettant aux utilisateurs de nommer automatiquement les personnes apparaissant sur leurs photos, sans consentement préalable, selon des documents de justice consultés par l'AFP.
L'accord signé entre le procureur général du Texas, Ken Paxton, et le géant du numérique va mettre fin à une procédure judiciaire de plusieurs années.
"Je suis fier d'annoncer que nous sommes parvenus au plus important accord jamais obtenu par un Etat" après une plainte contre une grande entreprise, s'est félicité M. Paxton, qui a qualifié l'accord d'"historique".
La plainte, déposée début 2022, était la première dans laquelle l'Etat accusait une entreprise du secteur numérique de ne pas respecter la loi portant sur l'enregistrement et l'usage de l'identification biométrique".
"Nous sommes heureux d'être parvenus à un accord et sommes prêts à renforcer nos investissements au Texas, notamment par le développement de centre de données", a de son côté réagi un porte-parole de Meta interrogée par l'AFP.
L'entreprise souligne que l'accord intègre la non reconnaissance d'une quelconque faute.
La fonction d'identification automatique sur les photos a été intégrée en 2011 par Facebook. Elle comprend un système de reconnaissance faciale, sans l'accord des utilisateurs de la plateforme, qui permet à une personne de se voir proposer automatiquement le nom des protagonistes de la photo, et la possibilité de les ajouter.