Depuis sa blessure, Mayer a travaillé intensivement pour maximiser ses chances de récupération. « Après les minima aux Europe, je respirais enfin, mais au meeting de Paris, j’ai eu cette grosse blessure. Depuis, je n’ai jamais autant bossé de ma vie pour essayer d’avoir le plus de chances possible. Je ne pense pas qu’elles soient grandes », a-t-il expliqué. Le tendon du semi-membraneux de sa cuisse gauche, l’un des trois tendons des ischio-jambiers, s’est déchiré à 95 %. Mayer a précisé qu’il était « à deux doigts de ne plus avoir de tendon » et que la rééducation visait à redistribuer la charge sur les autres muscles.
Mayer a décrit la semaine suivant sa blessure comme la plus difficile, ressentant le tendon céder lors du meeting. « Le lendemain, on ne voit rien à l’IRM, puis 5 jours plus tard, on me parle d’une opération. Il a fallu faire une rééducation intense », a-t-il ajouté. Malgré tout, il continue à se préparer, tentant de maintenir son optimisme et sa détermination, même si cela reste un défi majeur. La décision finale sur sa participation au décathlon dépendra de ses capacités à sprinter sur 30 mètres dans les jours à venir. Mayer conclut en soulignant son épuisement et ses efforts acharnés : « Je suis au bout du rouleau, j’ai bossé comme un taré. J’ai l’impression d’avoir mon destin entre mes mains. »