L'indice vedette CAC 40 a reculé de 31,10 points à 7.474,94 points. Le volume d'échanges s'est élevé à 2,6 milliards d'euros, ce qui est considéré comme faible pour l'indice parisien. Lundi, le CAC 40 avait cédé 0,98%.
"On alterne entre les moments macroéconomiques et microéconomiques dernièrement" et le marché connaît "des séances nerveuses", commente Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie de marchés de Natixis IM.
Le rendez-vous macroéconomique de la semaine est la réunion, mardi et mercredi, du comité de politique monétaire de la Fed, la banque centrale américaine.
L'institution monétaire américaine a porté ses taux d'intérêt directeurs à leur plus haut niveau depuis 22 ans, entre 5,25% et 5,50%, pour faire baisser l'inflation et la ramener à son objectif cible de 2%. Les acteurs du marché estiment que la Fed maintiendra ses taux à ce niveau à l'issue de cette réunion de juillet, mais qu'une première baisse sera décidée en septembre.
"On constate depuis la fin du deuxième trimestre que plusieurs indicateurs macroéconomiques montrent que l'activité aux Etats-Unis ne croît plus au même rythme qu'en début d'année. Le point haut a déjà été atteint et l'économie devrait commencer à ralentir", explique M. Chetouane.
Dans ce contexte, "ce qui va fondamentalement compter sera la tonalité de la communication de l'institution et de Jerome Powell", à la recherche d'une "forme d'inflexion" permettant de rassurer le marché sur le scénario d'une première baisse des taux en septembre, a-t-il ajouté.
Du côté des entreprises, la saison des résultats se poursuit, et ceux du géant technologique américain Microsoft sont attendus mardi après la clôture de Wall Street.
"Il y a beaucoup d'attentes sur la +tech+", les investisseurs veulent savoir si "l'intelligence artificielle générative", comme Chat GPT par exemple, "va commencer à générer des profits, ce qui se verra dans les perspectives des entreprises", détaille M. Chetouane.
Imerys en repli
Le groupe de minéraux industriels Imerys a reculé de 2,26% à 32,04 euros après avoir annoncé un recul de son chiffre d'affaires et de son bénéfice net au premier semestre, par rapport au premier semestre 2023.