Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix Rouge, a annoncé la mort d'un civil israélien, blessé par des éclats de roquettes au kibboutz Hagoshrim, dans le nord d'Israël mardi 30 juillet après la chute d'une roquette dans le nord du pays. De son côté, l'armée israélienne a annoncé avoir riposté en tirant vers le Liban.
Plus tôt dans la journée, Tsahal avait annoncé avoir touché une dizaine de cibles du Hezbollah dans le sud du Liban. Des frappes aériennes et terrestres qui auraient permis de tuer l’un des membres du mouvement islamiste armés au moment de l’assaut. L’armée a "frappé une dizaine de cibles terroristes du Hezbollah dans sept zones différentes", a-t-elle précisé, citant notamment un entrepôt de stockage d’armes et diverses infrastructures.
Une annonce qui intervient quelques jours seulement après la menace de riposte du Premier ministre israélien. Ce week-end, Benyamin Netanyahou avait promis une "réponse sévère" à l’attaque à la roquette samedi qui a coûté la vie à 12 jeunes à Majdal Shams, ville du Golan syrien occupé par Israël, proche de la frontière avec le Liban. Selon l’armée israélienne, la roquette aurait été tirée depuis le Liban par le Hezbollah, soutenu par l’Iran, ce que le mouvement islamiste libanais nie.
Ces dernières semaines, Tsahal serait parvenu à éliminer plusieurs membres du Hezbollah, avec qui les échanges de tirs transfrontaliers sont quasi quotidiens depuis le début de la guerre le 7 octobre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Depuis, les autorités israéliennes dénombrent 22 soldats et 24 civils tués par les tirs du Hezbollah.
De l’autre côté de la frontière, le bilan des violences entre l’armée israélienne et l’organisation terroriste chiite aurait fait à ce jour par moins de 531 morts au Liban, en majorité des combattants du Hezbollah mais aussi 105 civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de différentes sources.