Le climat a mis à l'épreuve les sportifs, qui ont suivi le protocole "chaleur" de l'Équipe de France, mais a également permis aux 12 500 spectateurs de profiter des eaux rafraîchissantes de la cité phocéenne. L'équipage féminin de Charline Picon et Sarah Steyaert, a quand même offert un spectacle mémorable ainsi que le windsurfeur Nicolas Goyard, tous en tête de leurs classements respectifs suite à cette deuxième journée de compétition .
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PHOTOS JEUX OLYMPIQUES @Sailing Energy[/caption]
La journée du 29 juillet a été prolifique pour les dériveurs doubles féminins, avec trois courses disputées. Sarah Steyaert et Charline Picon, malgré une 8ème place initiale, ont brillamment terminé deux fois en deuxième position lors des courses suivantes. Ce duo de choc se retrouve en tête du classement provisoire, avec une avance de 10 points.
« C’était une belle journée. Nous avions un peu plus de clapot et de vent aujourd’hui. Nous avons quelques mésaventures, notamment sur un envoi de spi sur la première course. Nous terminons 8ème, ce qui est bien, car ce n’est pas une mauvaise course. » a commenté Sarah Steyaert.
Charline Picon reste prudente : « Nous sommes toujours dans le match, c’est positif, mais nous ne sommes pas encore à la moitié du championnat donc il peut se passer encore beaucoup de choses. Nous, nous restons concentrées sur notre équipage jour après jour. »
Les rivales néerlandaises et italiennes ont suivis de près, tandis que les Allemandes ont reculé à la 4ème place.
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PHOTOS JEUX OLYMPIQUES @Sailing Energy[/caption]
Les hommes en 49er connaissent des hauts et des bas
Les conditions pour les dériveurs doubles masculins étaient plus variables, avec un vent qui a commencé à 10 nœuds pour tomber à 5 en fin de journée, compliquant les choix tactiques. Les spécialistes néo-zélandais sont en tête, suivis des Irlandais, tandis que les Uruguayens ont chuté à la 5ème place. Erwan Fischer et Clément Péquin, après une deuxième course difficile, se retrouvent 7èmes au classement général.
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PHOTOS JEUX OLYMPIQUES @Sailing Energy[/caption]
« Ce n’est pas simple. C’est l’élite mondiale qui est présente ici à Marseille. Nous nous accrochons bien, nous avions une bonne vitesse aujourd’hui, c’est sur les départs que nous avons été moins inspirés. » a indiqué Erwan Fischer.
Clément Péquin espère des conditions plus favorables à l'avenir : « C’était une journée de ‘petit temps’, assez similaire à hier. Les conditions étaient très changeantes et usantes. Nous espérons que demain il y aura plus de vent et que nous pourrons ‘déplier les jambes’. »
Nicolas Goyard domine en iQFoil
Pour les windfoils, la journée a commencé tardivement mais a permis de lancer la première course de l'iQFOiL dans l'histoire des Jeux Olympiques. Nicolas Goyard a brillé, terminant en tête après avoir dépassé l'Italien Nicolo Renna.
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« Nous n’avons fait qu’une seule course donc il en reste beaucoup à venir, mais c’est important de commencer comme ça. Je me sens en pleine forme, mon équipement est très bien préparé donc il n’y a aucune raison que cela aille mal. J’ai hâte d’enchaîner, j’ai envie d’exploser, de faire le travail. » a déclaré Goyard, montrant une confiance solide pour la suite de la compétition.
La course du jour : remontada française en 49er
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PHOTOS JEUX OLYMPIQUES @Sailing Energy[/caption]
Lors de la quatrième course des dériveurs doubles masculins (49er), Erwan Fischer et Clément Péquin ont démontré leur résilience. Mal positionnés au départ, ils ont effectué une remontée impressionnante, passant de la 19ème à la 3ème place.
Ce retour en force a été marqué par une gestion tactique exemplaire, mettant en lumière leur capacité à se battre jusqu'au bout.
La compétition continue avec des attentes élevées pour les prochains jours, alors que les marins français cherchent à capitaliser sur leurs débuts prometteurs.