Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, a qualifié lundi 29 juillet la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, et notamment la séquence des drag queens, de "honte".
"Je suis très ouvert d'esprit, mais j'ai trouvé que ce qu'ils ont fait, c'était une honte", a déclaré l'ancien président américain lors d'une interview à Fox News. Interrogé sur le type de cérémonie d'ouverture qu'il souhaiterait voir aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028, s'il était alors président, Donald Trump a assuré : "Nous n'aurons pas de Cène dépeinte comme ils l'ont fait l'autre jour."
"Une cérémonie qui répare"Le milliardaire républicain faisait allusion au tableau des drag queens lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux, vendredi à Paris, que beaucoup ont interprété comme une référence à la peinture La Cène de Léonard de Vinci, représentant le dernier repas de Jésus avec ses apôtres. Cette séquence a donné lieu à de vives critiques de responsables politiques sur les réseaux sociaux, notamment en France et en Italie.
Le lendemain, la Conférence des évêques de France avait déploré une cérémonie qui "a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme". "Nous pensons à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes", écrivait l’épiscopat français, tout en ajoutant que la cérémonie d’ouverture a offert "de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués".
"Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit", a répondu le metteur en scène de la cérémonie Thomas Jolly, niant toute inspiration de la Cène biblique, mais évoquant Dionysos, dieu de la fête et du vin. "J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie".
Avec AFP