Les épreuves de tir à l’arc ont débuté sur l’esplanade des Invalides, lieu de villégiature d’une importante colonie de volatiles. Une donnée qui aurait pu inquiéter les organisateurs.
En cette période olympique, la ville de Paris s’est transformée au point qu’elle est parfois méconnaissable. Gradins et stades de toutes sortes sont sortis de terre çà et là. La place de la Concorde, le Champ de Mars ou encore le Pont Alexandre III ne ressemblent en rien aux cartes postales vendues dans les boutiques de souvenirs.
Difficile en se promenant d’imaginer la ville en configuration classique. D’autant que la foule n’est pas encore légion. La faute à un exode massif des Parisiens, qui ont quitté la ville afin d’échapper aux « perturbations » inhérentes à la compétition. À l’inverse, les 23 000 pigeons qui vivent aussi dans la Capitale ne sont pas partis en vacances et cohabitent sans crier gare avec ce nouveau mobilier urbain.
Les 70 pigeons (selon un comptage relayé par le magazine SO 2024) ayant leurs habitudes du côté de l’Esplanade des Invalides ne font pas exception à cette règle. Mais eux vivent en zone hostile. À quelques mètres seulement se déroulent les épreuves olympiques de tir à l’arc. Des cibles ont été installées sur cette vaste étendue d’herbe, créant une situation délicate pour ces volatiles.
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Interrogée par La Dépêche du Midi, la Fédération française de tir à l’arc a rappelé qu’elle n’était pas organisatrice des épreuves et donc qu’elle n’était pas responsable du problème potentiel posé par ces oiseaux : « À notre connaissance, aucune mesure n’a été prise contre les pigeons. » Les organisateurs ont expliqué que compte tenu du faible risque, aucun dispositif d’effarouchement n’a été mis en place.
Cependant, il semble que ces mesures soient inutiles car sur l’Esplanade des Invalides,les pigeons prennent soin d’éviter soigneusement d’interférer avec les zones délimitées pour le tir à l’arc. Reda, bénévole pour Paris 2024 sur ce site confirme : « Honnêtement depuis que je suis arrivé je crois que je n’ai vu un seul pigeon au-dessus. » Ces derniers préfèrent rester dans le SAS repos mis à disposition des bénévoles où ils trouvent plus facilement leur nourriture habituelle.
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