Interrogé par BFMTV ce dimanche 28 juillet, Thoma Jolly metteur en scène de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris vendredi est revenu sur le grand spectacle. Selon le média d'informations continues, Thomas Jolly accuserait OBS (Olympic Broadcasting Services), une filiale du CIO, qui réalise toutes les retransmissions des JO d'avoir manqué des moments de la cérémonie. "C’est la question du live et d’un spectacle qui se déploie sur six kilomètres dans un dispositif de caméras gigantesque. Et effectivement, à la réalisation, le réalisateur a loupé beaucoup de moments", se plaint le metteur en scène.
De la moquerie pendant la cérémonie ?"Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République (...)", a-t-il déclaré sur BFMTV.
Une séquence a créé la polémique: intitulée "Festivité", elle commence par l'image d'un groupe à table, dont plusieurs drag queens, faisant penser à la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres. La Conférence des évêques de France (CEF) a déploré samedi "des scènes de dérision et de moquerie du christianisme".
Etait-ce la Cène ? Ce n'était "pas mon inspiration", a répondu Thomas Jolly.
Je crois que c'était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là, pourquoi parce qu'il est dieu de la fête (...), du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve". "L'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe... Olympe... l'Olympisme".
Malgré les polémiques sur certaines séquences, la cérémonie des JO, qui a regorgé de trouvailles artistiques, a suscité émotion, surprise et un enthousiasme quasi unanime, y compris à l'étranger. Enchanté, le Comité international olympique a estimé que Thomas Jolly a apporté plus qu'une pierre à l'édifice olympique, "une montagne". Le spectacle aura aussi été une ode à la diversité, mettant les femmes à l'honneur, tout comme la communauté LGBT+.
Avec AFP