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Une synthèse de « A conflict of visions » de Thomas Sowell

Dans son ouvrage A conflict of visions, Thomas Sowell explore les fondements idéologiques qui sous-tendent les conflits politiques et sociaux. Il ne s’agit pas simplement de divergences d’opinion, mais de différences profondes dans la perception du monde et des mécanismes causaux qui le régissent. Sowell définit une « vision » non pas comme un rêve ou une prophétie, mais comme un « sens de la causalité », une intuition fondamentale qui guide nos théories et nos interprétations des faits.

 

Les visions sous contrainte et sans contrainte

Thomas Sowell distingue deux types de visions : la vision sous contrainte et la vision sans contrainte.

La vision sous contrainte, souvent associée à des penseurs comme Edmund Burke et F. A. Hayek, voit les capacités humaines – la raison, la moralité et les connaissances – comme fondamentalement limitées. Par conséquent, cette vision favorise l’évolution progressive des institutions et des pratiques sociales par l’accumulation lente d’expériences validées collectivement, plutôt que par des plans délibérés et radicaux.

En revanche, la vision sans contrainte, représentée par des penseurs comme William Godwin et Condorcet, estime que les capacités humaines sont presque illimitées. Elle encourage les réformes radicales et la refonte des structures sociales sur la base de principes rationnels et moraux élaborés par une intelligence supérieure, et non entravée par des traditions jugées obsolètes. Pour les tenants de cette vision, les coûts de processus – les difficultés et les sacrifices liés à la mise en œuvre des changements – sont souvent considérés comme secondaires par rapport aux idéaux poursuivis.

Les deux visions ont une façon différente de percevoir les process costs (ou coûts de processus).

Selon Thomas Sowell, ceux-ci se réfèrent aux coûts associés à la mise en œuvre et au maintien de certaines structures, règles ou politiques au sein d’une société. Dans son ouvrage A conflict of visions, Sowell explique que ces coûts comprennent, non seulement les dépenses financières directes, mais aussi les effets collatéraux, les perturbations et les inefficacités générées par les processus nécessaires à la création et à l’exécution des politiques (comme la concentration du pouvoir au sein de certaines structures, plutôt que diffus au sein de la société). La vision sous contrainte est plus encline à prendre en compte les coûts de processus, d’où son scepticisme vis-à-vis d’un interventionnisme toujours plus répandu.

 

L’homme et le progrès dans la vision sous contrainte

Dans la vision sous contrainte, l’homme n’aurait jamais pu planifier et atteindre le niveau actuel de bien-être matériel et psychique par la seule force de sa raison. Ce bien-être est considéré comme le produit d’interactions systémiques évoluées, s’appuyant sur les expériences et s’adaptant aux préférences révélées par le comportement d’un grand nombre de personnes sur de vastes périodes de temps. Le progrès futur est vu comme une continuation de ces interactions systémiques, et toute tentative de remplacer ces modèles évolués par des schémas sociaux conçus individuellement est perçue comme une menace.

Les interactions systémiques évoluées n’impliquent pas un choix collectif, car les résultats finaux – tels que les prix, la production, l’emploi et les taux d’intérêt – émergent de la concurrence dans le cadre de l’économie du laissez-faire. Les juges adhérant étroitement à la loi écrite, en évitant le choix des résultats en soi, constituent un analogue en droit. L’économie du laissez-faire et le droit « noir » (black letter) sont essentiellement des cadres où le pouvoir discrétionnaire est exercé par d’innombrables individus.

 

Qui décide ?

Permettons-nous de faire un comparatif entre deux cadres conceptuels :

La Théorie de la justice de John Rawls illustre la vision sans contrainte, où la « société » agit comme décideur de substitution, choisissant collectivement des arbitrages et organisant les résultats, conformément aux principes de justice dérivés rationnellement. Chez Rawls, les principes de justice sont tirés des préférences présumées d’individus hypothétiques, « dans la position originelle », décidant du type de monde qu’ils aimeraient habiter. Cependant, le lieu de discrétion dans l’application de ces principes est la société ou un nous collectif.

En contraste, le « spectateur impartial » d’Adam Smith, utilisé pour contourner le biais de l’intérêt personnel lors de la dérivation des principes sociaux, reste la conscience de chaque individu, agissant dans un cadre de lois et de contraintes sociales. Ainsi, bien que les principes sociaux soient définis par des êtres hypothétiques dans les deux visions, le pouvoir discrétionnaire réside dans les personnes réelles chez Smith, agissant individuellement, contrairement à l’approche collective de Rawls, où la « société » n’est jamais que des tiers partis décidant pour tous.

 

La perception du crime

La manière dont chaque vision appréhende le crime illustre également ces divergences.

La vision sans contrainte considère souvent le crime comme le résultat de conditions sociales injustes, et cherche à traiter ces causes sous-jacentes par des réformes sociales et économiques. Les systèmes juridiques et pénaux doivent donc être flexibles, accordant davantage de poids aux contextes individuels et aux opportunités de réhabilitation.

Ainsi, « la vision sans contrainte considère que la nature humaine est elle-même opposée au crime et que la société sape cette aversion naturelle par ses propres injustices, insensibilités et brutalités. La société draine la compassion de l’esprit humain et engendre le crime. »

À l’opposé, la vision sous contrainte perçoit le crime comme une menace directe à l’ordre social et insiste sur des réponses rigoureuses et cohérentes pour maintenir la stabilité et la sécurité. Il est essentiel de punir le crime, car ce serait augmenter les incitations au crime que de fixer des peines légères. Selon cette perspective, la paix et l’ordre sont primordiaux et doivent être préservés, même au prix d’arbitrage.

On peut dire que « la vision sous contrainte de la nature humaine considère que ce dégoût à l’idée de commettre certains crimes est le produit d’un conditionnement social – un sens de la moralité générale, de l’honneur personnel et des sentiments humains, tous cultivés par les nombreuses traditions et institutions de la société. »

Là où la vision sans contrainte voit l’homme sous le prisme du « mythe du bon sauvage », naturellement bon, mais corrompu par la société, la vision sous contrainte voit chaque nouvelle génération comme une invasion de nouveaux Barbares de l’Intérieur, qui doivent comprendre à interagir et à coopérer au sein de la société pour garantir la paix sociale.

 

La société et la loyauté : une approche organique

Pour Adam Smith, la stabilité générale était plus importante que les avantages particuliers :

« La paix et l’ordre de la société sont plus importants que le soulagement des misérables » (cf La théorie des sentiments moraux).

Selon lui, même si « les riches et les grands sont trop souvent préférés aux sages et aux vertueux », cette préférence était justifiée par des coûts de processus inférieurs, assurant ainsi une plus grande stabilité sociale. Le changement doit être le résultat d’une évolution lente et cumulative. Certains auteurs, comme Burke et Hayek, soulignent que les traditions et les institutions sont des produits de l’expérience collective et que toute tentative de réinvention radicale est vouée à l’échec en raison des limitations intrinsèques de la raison humaine.

Dans la vision sous contrainte, la société est souvent comparée à un organisme vivant, qui ne peut être complètement désassemblé et reconstruit d’une manière différente sans résultats fatals. Edmund Burke soulignait que découper un corps en morceaux et espérer une régénération était une erreur fondamentale. Les nations peuvent croître et évoluer, mais elles ne peuvent pas être construites à partir de rien.

Pour les tenants de la vision sans contrainte, comme Godwin, il faut faire confiance à la propagation de la raison plutôt qu’à une « sympathie brute et inintelligente ».

Godwin distingue ainsi les sentiments indisciplinés des sentiments qui ont « mûri en vertu », ces derniers englobant « toute la race humaine » dans leur préoccupation. Du point de vue de Godwin, « l’amour de notre pays » est « un principe trompeur » qui établirait « une préférence fondée sur des relations accidentelles et non sur la raison ».

L’engagement intertemporel de loyauté est ainsi considéré comme un abandon de l’impartialité dans leur comportement futur par ceux ayant une vision sans contrainte. Cependant, les partisans d’une vision sous contrainte estiment que si l’on a une vision très limitée de la nature humaine, l’alternative à la loyauté n’est pas l’impartialité, mais l’égoïsme pur, antisocial.

Les attachements émotionnels qui conduisent à la loyauté sont donc essentiels au fonctionnement de la société. Burke affirmait que l’attachement à la subdivision, l’amour pour la petite section à laquelle nous appartenons dans la société, est le germe des affections publiques.

 

Égalité, résultats inattendus, justice sociale et justice processuelle

L’une des applications les plus évidentes de ces visions divergentes se trouve dans la conception de l’égalité. La vision sans contrainte tend à voir l’inégalité comme une injustice intrinsèque à corriger par des politiques et des interventions directes. Les défenseurs de cette vision considèrent que la raison humaine est capable de concevoir et de mettre en œuvre des systèmes justes qui éliminent les disparités sociales et économiques.

En revanche, la vision sous contrainte perçoit l’inégalité comme une conséquence inévitable des différences humaines en termes de talents, d’efforts et de circonstances. Plutôt que de chercher à imposer une égalité artificielle, les partisans de cette vision préfèrent des processus évolutifs qui respectent les traditions et les institutions historiques, même si cela signifie accepter certaines inégalités comme faisant partie du tissu social.

La vision sous contrainte prend la nature humaine comme donnée et considère les résultats sociaux comme une fonction des incitations présentées aux individus et des conditions dans lesquelles ils interagissent. Les interactions complexes entre ces incitations peuvent produire des résultats inattendus, qui ne sont pas nécessairement des échecs du système, mais plutôt des conséquences des limitations humaines et des compromis nécessaires.  Ainsi :

« Tant que le processus lui-même traite tout le monde de la même manière – en les jugeant selon les mêmes critères, que ce soit dans l’emploi ou dans une salle d’audience – il y a égalité des chances ou égalité devant la loi, dans l’optique de la vision sous contrainte. » Thomas Sowell, A conflict of visions, pp. 163-165

Dans cette vision, l’égalité des résultats est offensante pour l’égalité du processus. La justice est une caractéristique du processus, et non des résultats. Si une course se déroule dans des conditions équitables, le résultat est juste, indépendamment de qui gagne. Pour ceux qui ont une vision sans contrainte, les meilleurs résultats doivent être recherchés directement, tandis que ceux ayant une vision sous contrainte insistent sur l’importance des processus justes, car tenter de produire directement les meilleurs résultats dépasse les capacités humaines.

Pour les tenants de la vision sans contrainte, il faut des actions pour atténuer les différences naturelles et sociales, vues comme sources d’injustice. Les individus ont droit à une part de la richesse produite par la société, indépendamment de leur contribution individuelle. Cette idée de justice sociale implique que chaque membre de la société a droit à une part pour des raisons de justice, et non simplement par charité.

« Pour ceux qui ont une vision sans contrainte, appliquer les mêmes critères à des personnes dont la richesse, l’éducation, les opportunités passées et les orientations culturelles sont radicalement différentes revient à nier le sens de l’égalité – tel qu’ils le conçoivent. » Thomas Sowell, A conflict of visions, pp. 163-165

L’égalité « réelle » exige des interventions pour compenser les désavantages de certains groupes, comme des programmes éducatifs spéciaux ou des politiques de préférence en matière d’emploi. L’égalité des chances est vue comme une égalité de probabilités d’atteindre certains résultats.

On imagine ainsi aisément que ces deux visions produisent des propositions différentes en termes de fiscalité et de redistribution.

 

Conclusion : le conflit perpétuel

En somme, les deux visions s’opposent, non seulement dans leurs perceptions de la justice et de l’égalité, mais aussi dans leur compréhension de la nature humaine et des moyens appropriés pour structurer la société. La vision sous contrainte privilégie des processus évolutifs et se méfie des interventions directes, craignant les conséquences imprévues et la concentration de pouvoir. En revanche, la vision sans contrainte vise des résultats équitables par des interventions directes, cherchant à corriger les injustices perçues et à égaliser les opportunités.

Selon Sowell, le conflit entre ces deux visions est un aspect permanent et inévitable des luttes idéologiques. Chaque vision a ses mérites et ses limites, et les débats entre elles reflètent des différences fondamentales dans la manière dont les individus perçoivent la nature humaine et la causalité sociale. Reconnaître ces visions et comprendre leurs implications permet d’éclairer les débats contemporains et de mieux saisir les motivations sous-jacentes des différentes positions politiques et sociales.

À travers A conflict of visions, Thomas Sowell nous offre une lentille précieuse pour analyser et comprendre les conflits idéologiques. En définissant clairement les visions sous contrainte et sans contrainte, il nous aide à voir au-delà des désaccords superficiels pour appréhender les différences profondes et souvent irrémédiables dans la manière dont nous percevons et voulons façonner notre monde.

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