"Chaque édition amène sa pierre a l'édifice" mais là "on a amené une montagne, c'est pas une petite pierre", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse, aux côtés de Tony Estanguet, le patron du comité d'organisation (Cojo), et de l'équipe artistique, Thomas Jolly et Thierry Reboul, voix un peu éraillée et petits yeux dus à une courte nuit.
"On a dû s'adapter à la seconde près", a expliqué Thierry Reboul, et l'utilisation d'un "certain nombre de toits parisiens" les plus "pentus" a été abandonnée pour les danseurs et des musiciens, en raison des conditions météo.
Il a aussi félicité les artistes: aucun "n'a pas souhaité" participer, "aucun n'a pas tenu".
L'homme orchestre de la cérémonie, le metteur en scène de théâtre Thomas Jolly a de son côté affirmé que sa "volonté" n'était "pas d'être subversif et de choquer". "Hier soir, c'était des idées républicaines de bienveillance et d'inclusion", a-t-il dit, lui-même victime de "harcèlement" dans l'enfance.
"+Fluctuat nec mergitur+ (devise de la ville de Paris, "il est battu par les flots et ne sombre pas"), c'est l'esprit de Paris qui s'est mêlé à l'esprit olympique", a-t-il aussi déclaré en référence à la pluie battante.
Interrogé sur la large place réservée à une séquence LVMH durant la cérémonie d'ouverture, Tony Estanguet a expliqué que cela avait "contribué au fait qu'il devienne partenaire".
Il s'est félicité du "moment unique" de cette cérémonie dont le principe en plein air a été beaucoup débattu notamment en raison des craintes liées à la sécurité. "Il n'y a eu aucun problème de sécurité", a-t-il souligné. Et le patron du Cojo a assumé une "cérémonie engagée" avec des "messages forts".