Au lendemain de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques sur la Seine ce samedi 27 juillet, la presse internationale a analysé et commenté la fête qui s'est déroulée pour la première fois de son histoire, hors du stade olympique. En Espagne, le journal sportif Marca parle de "la meilleure cérémonie de l'histoire", en mettant en photo la légende du tennis Rafael Nadal qui reçoit la flamme olympique des mains de Zinédine Zidane. Les Américains ont aussi été émerveillés, le média CNN décrit la cérémonie comme "éblouissante". Nos confrères du Washington Post raconte que "Paris s'est transformée en une scène spectaculaire et a démontré qu'une réflexion audacieuse pouvait redonner un certain éclat à un événement sportif mondial qui a vu sa popularité chuter ces dernières années", commentent-ils. C'est un ,"renouveau triomphal du spectacle des Jeux, coloré, convivial, tape-à-l'oeil et étrange, un mélange dynamique de patriotisme ardent et d'internationalisme clinquant".
En Italie, le Corriere della Serra a qualifié le spectacle de "nouvelle révolution française", avec "une cérémonie sur la Seine qui rend hommage aux droits et aux libertés". "Paris est magique", scande en Une le quotidien belge Le Soir, évoquant une "cérémonie grandiose".
Les Anglais pas tendre avec la cérémonie"Les Misérables", titre, en français, le Daily Mail avant de tacler : "Quelle catastrophe, la cérémonie d’ouverture vire au chaos: la pluie couvre la musique, les athlètes et les invités du Royaume sont obligés de porter des protections et les spectateurs de se mettre à l’abri." De son côté, The Guardian évoque "un spectacle fluvial très kitsch". En Allemagne, le journal Zeit n'a pas été transcendé. "C'était probablement un grand spectacle sur les écrans du monde entier mais nous, témoins oculaires ayant une vue sur la tour Eiffel, n'avons rien fait d'autre que de regarder l'un des 71 écrans géants."
Enfin, l'Australie a été marquée par la performance de Philippe Catherine. "l'homme nu et bleu a volé la vedette à la cérémonie d'ouverture", écrit The Australian.
J.D