« On est dans le gros de la préparation, dans la semaine de bascule à la moitié de la prépa », confiait ce vendredi matin Yohann Magnin, dégoulinant de transpiration après un entraînement sous le cagnard auvergnat qui a encore un peu plus usé des organismes déjà mis à rude épreuve par l’enchaînement des matchs amicaux. Le dernier remonte seulement à mercredi, à Chartres, où le CF63 a arraché le match nul face au Havre (1-1), quatre jours après avoir tenu en échec un autre pensionnaire de Ligue 1, Saint-Étienne (1-1).
« Honnêtement, je suis assez surpris. C’est plutôt positif même si c’est loin d’être parfait. Il y a beaucoup de jeunes joueurs et tout le monde apprend à jouer ensemble mais quand on regarde ce qu’on a proposé, c’est plutôt intéressant. Mais il va falloir confirmer contre des équipes de Ligue 2, prévient le milieu de terrain clermontois. Et voir si, mentalement, ce ne sont pas les équipes de L1 qui nous ont fait élever notre niveau. »
Son premier adversaire de Ligue 2, le CF63 va le rencontrer ce samedi (18 heures). Il s’agit d’Annecy (14e du dernier exercice), troisième adversaire des Auvergnats en l’espace de huit jours. Un programme chargé, mais souhaité par le nouveau staff.
« Je préfère qu’on vive la préparation avec des matchs plutôt qu’avec des entraînements et de la charge externe. La spécificité du match est importante. On s’en sert pour travailler, pour la connexion du groupe », explique Sébastien Bichard, lui aussi satisfait des deux premières sorties de ses protégés.
Du renfort offensif attendu au mercato« On a vu des garçons appliqués. La capacité à retranscrire ce qu’on travaille et s’adapter à la qualité de l’adversaire a été intéressante », mentionne le jeune coach de 41 ans, qui s’attend à voir son effectif être modifié d’ici la fin du mercato.
« Le souhait est toujours le même qu’au départ : on cherche à se renforcer dans le secteur offensif », lance Sébastien Bichard, qui continue d’imposer sa patte au quotidien.
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Formé au pied des volcans, Yohann Magnin l’a forcément bien remarqué. « Le système et les demandes évoluent (par rapport aux saisons précédentes, NDLR). Que ce soit dans le pressing, le positionnement, le type d’effort… Pas mal de choses changent, note le milieu de 27 ans. Mais ça nous permet de découvrir plusieurs méthodes et d’apporter plus de cordes à notre arc. »
Nicolas Calvet
