Le village olympique de Montluçon (Allier) trouve sa vitesse de course. Ce 26 juillet, la cérémonie d’ouverture a relancé les festivités après une semaine compliquée.
Devant l’écran géant du village olympique, de nombreux spectateurs réunis ce vendredi 26 juillet, pour assister au lancement des Jeux de Paris. "On espère que la cérémonie d’ouverture va lancer un bel entrain", confiait en amont Thierry Penthier, vice-président chargé du sport pour Montluçon communauté.
Depuis dimanche 21 juillet, le Club 2024 célèbre l’évènement tant attendu. Sans pour autant obtenir une médaille d’or : faute à une météo capricieuse, le village n’a pas encore rencontré le succès escompté.
Les clubs sportifs, le point d’attractionMais avec le retour des beaux jours, les curieux sont de plus en plus nombreux à s’aventurer square Fargin-Fayolle : "Entre 300 et 400 personnes par jour", estimait l’élu référent avant le début officiel de la compétition.
La présence des clubs sportifs demeure le point d’attraction. Ce matin-là, nombreux sont les parents qui patientent devant la piste d’athlétisme : "Nous proposons un parcours de slalom, si les enfants ne s’arrêtent pas, alors ils savent faire du vélo", explique Jean-Philippe Duracka, bénévole du Vélo sport montluçonnais. Le site permet de faire rayonner les associations sportives locales. "L’objectif c’est de nous faire connaître", confirme ce passionné.
Un peu plus loin, Vanessa surveille ses quatre enfants venus "s’amuser et tester les activités proposées. On reste ici tout l’été donc c’est parfait". Le tout sans dépenser un centime : "La gratuité c’est un point fort", apprécie la jeune femme. "On fournit tous les équipements", souligne le membre du vélo club.
L’événement a été pensé afin d’offrir un rendez-vous à ceux qui ne peuvent pas partir cet été. La formule semble convaincre.
Sur les berges du Cher, on est comme en vacances.
Autre point apprécié : la proximité avec le centre-ville. "Le village est proche de l’hôpital", note Aurélie Huré, qui accompagne trois patients du service de pédopsychiatrie, avec Alain Tran. "On va pouvoir amener d’autres jeunes", se projette-t-elle. Vanessa la mère de famille salue aussi la praticité du lieu : "On habite à deux pas d’ici. Les enfants vont pouvoir revenir seuls." La présence de forces de sécurité rassure le public. "Le lieu est entièrement fermé et les jeunes sont surveillés", observe l’éducatrice spécialisée.
La nuit tombée, le village se métamorphose. "C’est très sympa, il y a un esprit ginguette", glisse un barman présent sur site. Une atmosphère que semblent aussi apprécier les badauds : "On a l’impression de pouvoir assister aux Jeux comme à Paris", s’amuse Alain Tran.Vingt clubs sportifs de l'Agglomération proposent des activités tout au long des 3 semaines d'ouverture
"Le mauvais temps a retardé l’installation des barrières gonflables"De quoi faire oublier des débuts compliqués, à l’image de la mise en service du terrain multisport sur le Cher retardée. "Le mauvais temps a compliqué l’installation des barrières gonflables", explique Thierry Penthier. Des orages et des averses aussi derrière le report du spectacle pyrotechnique d’ouverture, dimanche dernier.
Du côté des chalets de restauration, les intempéries ont causé des dégâts. "Notre friteuse et la structure ont pris l’eau", soupire Francis Coelho, gérant du Glacier. Un temps capricieux cet été qui menace la fréquentation. "On a raté le premier week-end", s’attriste le restaurateur. "On attendait plus de monde", admet un serveur. Malgré tout, ces professionnels restent optimistes : "On est rodé à ce genre d’événements, on va se rattraper."
Céline Deveau
