Depuis une décennie, le Festival Remp’Arts célèbre l’art théâtral dans toute sa splendeur, inspirant et divertissant les spectateurs de tous âges. La dixième édition de ce festival de créations théâtrales en plein air, a rassemblé plus de 200 spectateurs qui se sont pressés, mercredi soir, dès l’ouverture, pour assister à la représentation de la pièce Les Nantis. Une comédie satirique du Petit Théâtre Dakôté proposée dans la cour du château de la Lande, à Vallon-en-Sully, dont c’était la première participation au Festival.
ImaginationAprès le discours d’introduction du président de la communauté de communes, Mohammed Kemih, les trois interprètes de la compagnie ont pris possession de la scène au centre de la cour du château pour une heure de spectacle. Dans un décor aussi sobre qu’inexistant, ouvrant ainsi la porte à l’imagination, les comédiens ont réussi à captiver les spectateurs. Jusqu’à les engloutir dans l’histoire fantastique de cette production imaginée, au cours des huit saynètes qui composaient la pièce. Les comédiens ont notamment exploré les relations maître-valet, l’exiguïté d’une prison VIP ou les dessous d’un entretien d’embauche sous les rires et les applaudissements du public.
L’assistance est entrée aisément dans l’histoire et a fortement applaudi les comédiens qu’elle a retrouvés pour prendre un rafraîchissement avant de partir dans l’air plus frais de la nuit. Tandis que résonnaient les accords jazz du pianiste Didier Menendez.
