Quarante-cinq jeunes pilotes ont participé à un tour de France aérien en plusieurs étapes. Ils ont atterri à Aulnat après deux semaines à vivre leur passion. Le tour se clôture par une journée portes ouvertes à l'aéroport de Clermont ce samedi 27 juillet.
Lunettes aviateurs posées sur le nez, combinaison de vol bleu clair, la Corse Natacha Culliere sort à peine de son avion, sur le tarmac brûlant de l’aéroclub d’Auvergne, qu’elle a déjà le sourire aux lèvres. Elle vient de passer deux heures et demie dans les airs, entre Toulouse et Clermont-Ferrand.
Quinze jours d’étapesComme les quarante-quatre autres jeunes de ce tour aérien, elle a été retenue pour deux semaines d’étapes et d’épreuves après avoir passé des phases de sélection. La jeune femme de 19 ans a commencé à piloter il y a deux ans. Nicolas Gravez, organisateur de l'évènement et membre de la FFA (Fédération Française d'Aéronautique, lance :
Ils pilotent avant d’avoir le permis.
Après un départ de Belfort, puis une dizaine de jours sur la partie ouest du pays, du nord au sud, cette dernière étape réserve des surprises aux participants. Camille Delesalle, une autre des six femmes du tour, explique : « Je vole en région parisienne et je n’étais pas habituée aux paysages vallonnés d’aujourd’hui. »
De belles rencontresLa dernière grande surprise de ce tour, ce sera le nom du vainqueur, dévoilé à l’occasion de la journée portes ouvertes à l’aéroport de Clermont, qui aura lieu le samedi 27 juillet, de 10 heures à 17 heures. Au vu de l’ambiance de colonie de vacances qui règne dans le grand hangar après cette dernière étape, la concurrence n’est pas invitée à la grande tablée des jeunes pilotes. Philippe Chérioux, directeur des vols depuis trois ans sur le tour, raconte : « Il y a de belles rencontres. Lors d’une édition précédente, on a eu un mariage. C’était incroyable ».
Licences de pilote : plusieurs options possibles. Le BIA puis l’ABL sont les premiers diplômes qu’il est possible de passer, entre 13 et 15 ans. Les pilotes du tour aérien sont quant à eux tous titulaires d’une licence de pilote, que ce soit le LAPL, une licence de loisir permettant de voler sur le territoire français, ou le PPL, une licence européenne qui donne accès plus tard aux licences professionnelles. Deux épreuves conditionnent l’obtention du diplôme, l’une théorique et l’autre pratique, après avoir exercé au minimum 45 heures de vol avec un instructeur. Il faut compter entre 130 et 140 euros par heure. Tous les jeunes de moins de 21 ans peuvent prétendre à une bourse proposée par la FFA. Renseignements sur enviedepiloter.fr
Marie-Camille Chauvet
