Le scandale a éclaté hier après-midi, juste avant que la Fédération Internationale Équestre (FEI) ne révèle une éventuelle sanction pouvant aller jusqu’à six mois d’interdiction de compétition. L’affaire a pris de l’ampleur lorsqu’un vidéo ancien a été divulgué, montrant Dujardin en train d’entraîner un jeune cavalier en frappant son cheval jusqu’à 24 fois en moins d’une minute. Selon l’avocat Stephan Wensing, Dujardin aurait crié à son client pour que le cheval saute plus haut et lève ses pattes plus haut, ce qui a entraîné des coups répétés contre l’animal.
L’avocat, tout en préservant l’identité de son client, a précisé que ce dernier pensait que les méthodes de Dujardin étaient normales en raison de son statut de médaillée olympique et avait été conseillé de ne rien dire. Cependant, après avoir observé que d’autres entraîneurs étaient renvoyés pour des comportements similaires, la plainte a été déposée à la FEI ce week-end. La Fédération Équestre Britannique a choisi de ne pas commenter l’affaire, bien que son PDG ait affirmé son engagement à maintenir les normes les plus élevées en matière de soins des chevaux et à coopérer pleinement avec les enquêtes en cours.
Dans une déclaration adressée aux médias, Charlotte Dujardin a exprimé sa profonde honte face à la situation : « Ce qui s’est passé est totalement inacceptable et ne reflète pas ma façon habituelle d’entraîner mes chevaux. Je n’ai pas d’excuses. Je suis profondément honteuse et reconnais que j’aurais dû être un meilleur modèle. Je suis dévastée par mes actions et je regrette d’avoir déçu le team britannique, les fans et les sponsors. Je vais collaborer entièrement avec la FEI et je ne ferai pas d’autres commentaires sur le sujet jusqu’à la fin des enquêtes.«
