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Un été littérature – 8) Littérature témoignage

Une autre catégorie de littérature peut être articulée autour de témoignages, qu’ils soient personnels ou qu’ils portent sur les mœurs d’une époque. Par Johan Rivalland

L’analphabète, d’Agota Kristof

Ce récit émouvant est l’autobiographie d’Agota Kristof, qui est née dans un petit village de Hongrie, où elle a vécu heureuse auprès de ses parents et de ses frères. Elle savait lire à quatre ans, grâce à son instituteur de père dont elle se remémore avec bonheur les douces sensations de sa salle de classe vide, attrapant comme elle le dit si bien cette « maladie inguérissable de la lecture ». Une maladie qui lui valut l’incompréhension de son entourage, jugeant la lecture comme une activité paresseuse, alors qu’il y a tant d’autres tâches à assurer au quotidien.

Elle se souvient aussi de tous ces instants de joie, qui ne dureront pas, où elle pouvait raconter des histoires à son petit frère, en inventer, en écrire (ainsi que des sketchs, joués avec d’autres, des poèmes, un journal).

Mais la guerre, la pauvreté, la séparation précoce d’avec la famille pour aller en internat, dans un système soviétique absurde (qu’elle décrit avec ironie) où l’être est dépossédé de son âme, vont orienter sa vie autrement. Jusqu’à la fuite en Autriche, avec un bébé, grâce au concours de passeurs pas toujours très scrupuleux, et l’arrivée à Lausanne en Suisse, où elle sera bien accueillie, mais devra vivre une dure vie de labeur et de dépaysement, qu’elle décrit admirablement. Un dépaysement au sens négatif du terme. Un éloignement de tout ce qui faisait son identité, à commencer par la langue, dont elle se sent orpheline et qui se trouve ici au centre de cette narration.

Un éloignement qu’elle raconte avec une certaine pudeur et sans lourdeur, même avec un brin d’humour, que d’autres n’auront pas supporté, allant jusqu’à se donner la mort. Un arrachement, dit autrement, qu’il ne fut pas facile de surmonter, et qu’elle parvint à vaincre grâce à l’écriture, au succès, à l’apprentissage difficile de la langue française, écrite et parlée, jusqu’à l’obtention de son certificat d’études. Non sans avoir dû concilier auparavant vie difficile à l’usine, courses, ménage, cuisine, couches, et tout ce qui peut faire du quotidien quelque chose qui confine parfois à l’absurde, un obstacle à la lecture et à la création, pour lesquelles il restait fort peu de temps disponible.

Un récit authentique, émouvant, stimulant, écrit sans complainte inutile, et qui conte finalement un peu de l’histoire de beaucoup de gens qui ont connu l’exil, souvent malgré eux.

Efficace et passionnant. Depuis, j’ai lu plusieurs romans de l’auteur, toujours très sombres et à l’atmosphère très particulière. Dont on sent qu’ils sont très certainement imprégnés de ce vécu dont il est question ici.

— Agota Kristof, L’analphabète, Editions Zoé, 69 pages.

 

Ainsi parlait ma mère, de Rachid Benzine

Très bel hommage rendu par l’auteur Rachid Benzine à sa mère, qu’il admirait à juste titre et dont il nous fait découvrir toutes les qualités remarquables.

Il nous narre ici la manière dont elle a su élever ses cinq garçons, lui étant le dernier, né bien plus tard que ses aînés. Avec ses parents immigrés du Maroc dans les années 1950, ils vivaient en France dans un petit deux pièces. Et à la mort prématurée du père, c’est cette chère mère qui les a élevés seule et avec courage, surtout avec beaucoup d’humilité, d’abnégation et des valeurs solides.

Il nous décrit non seulement le quotidien des quinze dernières années durant lesquelles la santé de sa mère s’est dégradée et durant lesquelles il a assuré seul, patiemment et avec beaucoup d’affection, les soins tant physiques qu’affectueux (amoureux des livres, il lui assurait la lecture quotidienne de son livre préféré), mais aussi toute cette vie d’une mère d’origine étrangère et modeste, très respectueuse de tous, généreuse et pleine d’empathie, n’ayant jamais un mot plus haut que l’autre, qui a su faire face aux difficultés sans jamais se plaindre bien que ne sachant ni lire, ni écrire, ce qui rendait le quotidien d’autant plus délicat.

Je n’en dis pas plus. Il s’agit d’une très belle narration, pleine de touchantes anecdotes, à la fois très intime et remarquable sur le plan humain : le dévouement majestueux d’une mère envers ses enfants, d’un fils reconnaissant et aimant envers sa mère. Magnifique.

— Rachid Benzine, Ainsi parlait ma mère, Points, janvier 2021, 96 pages.

 

Le choix, de Viola Ardone

Il s’agit assurément de mon plus gros coup de cœur de ces dernières années. J’ai dévoré ce roman en seulement quelques jours. Il fait partie de ces romans bien écrits, fluides, agréables à lire, et que l’on n’a pas envie de lâcher.

Cette histoire captivante nous permet de mieux réaliser à quel point les progrès en matière de condition féminine sont récents. En ayant l’âme retournée à l’évocation de ce que pouvaient vivre les filles et les femmes dans ce village sicilien, on a presque peine à croire que cela se déroule en 1960 ! Hier, donc.

Le vécu des filles et femmes au quotidien, le poids des traditions, des non-dits, du qu’en dira-t-on, du conformisme ambiant et de la crainte de s’écarter des pratiques usuelles sont proprement inouïs.

Les femmes elles-mêmes, plutôt que de tenter de se rebeller et de s’affranchir, se rangent derrière ces états de fait, sans véritablement les remettre en question. Au contraire, les mauvaises langues sont légion, et participent à la perpétuation de ce poids dont elles sont pourtant les premières à souffrir.

C’est avec beaucoup de talent, de délicatesse, et surtout de justesse, que Viola Ardone nous dresse ce portrait des mœurs qui prévalaient au sein de notre civilisation.

Les mariages arrangés, très jeune, la place de l’homme et de la femme au sein de la société traditionnelle, l’importance de se conformer aux usages, pratiques et traditions, ce qu’il en coûte à ceux qui osent dévier de ces principes, l’iniquité en matière de justice, autant de questions abordées à travers l’itinéraire d’une famille et d’un personnage central dont on ressent au plus près les pensées et émotions intimes.

Un grand roman, plein de finesse, très prenant. Que je conseille avec force. Bravo à l’auteur ! Nous sommes bien loin, ici, de tous ces discours néo-féministes qui aujourd’hui polluent les débats et mènent à la régression plutôt qu’à une réelle défense de la condition féminine. Et pourtant… il y a encore tant à faire en ce monde, tant d’endroits où la condition féminine demeure lamentablement et horriblement bafouée, insuffisamment défendue…

— Viola Ardone, Le choix, Albin Michel, août 2022, 400 pages.

 

L’embuscade, d’Emilie Guillaumin

Je n’étais pas a priori attiré par un roman dont le thème touche à l’armée. Non pas que j’aie quoi que ce soit contre l’armée, loin de là, ou que je me désintéresse de son fonctionnement, ses missions, les difficultés ou les drames qui s’y produisent, mais ce n’est pas un thème de roman que j’aurais retenu naturellement.

Pourtant, très rapidement j’ai été comme happé par cette histoire, et ce quasiment dès les premières pages. Et je dois dire que l’auteur, Emilie Guillaumin, m’a ébloui par la maîtrise de son sujet comme de son écriture.

Sans dévoiler le fond de l’histoire, on sent en effet que l’auteur sait parfaitement de quoi elle parle. Elle a non seulement vécu l’armée de l’intérieur, mais elle s’est soigneusement documentée. Non pas pour établir quelque présentation stéréotypée ou engagée que ce soit, mais au contraire avec un vrai sens de la psychologie de ses personnages, en particulier du personnage principal et de ses tourments.

Avec le résultat que l’on parvient à éprouver une très forte empathie pour ce personnage, à ressentir complètement ce qu’elle peut ressentir, mieux à mon avis – ou au moins tout aussi bien – que ce qu’aurait été capable de témoigner une personne réelle qui se serait trouvée plongée dans les mêmes circonstances.

C’est la force du roman, ici totalement symbolisé dans ce qu’il a de plus abouti et de plus formateur pour l’âme du lecteur, qui s’enrichit véritablement de ses lectures.

Je conseille donc vivement cette découverte. Il s’agit d’une excellente surprise, d’un roman d’une parfaite maîtrise, qui se lit bien et captive le lecteur de bout en bout.

L’auteur ne cherche ni à assurer la promotion de l’armée, ni à la dénigrer. Un juste équilibre est trouvé entre les secrets bien gardés que l’institution est amenée de fait à respecter, tout en comprenant le trouble que cela peut susciter en certaines circonstances. On comprend mieux ainsi le juste équilibre qui doit être trouvé pour s’assurer de la réussite des missions et de la sécurité à la fois des soldats et des familles, tout en ne portant pas atteinte à la dignité humaine. Un exercice délicat où le sens du devoir, la pudeur, l’engagement, un socle fort de valeurs, et bien sûr le courage, se trouvent réunis dans un équilibre fragile et subtil.

Un roman fort, accompli, écrit avec un très grand talent et beaucoup de justesse. Remarquable de maîtrise. Bravo à l’auteur, que j’espère de nouveau lire avec plaisir.

— Emilie Guillaumin, L’embuscade, HarperCollins, janvier 2023, 256 pages.

 

Plein Soleil, de Valérie Clo

Très belle découverte que ce roman autobiographique absolument bouleversant sur la perte du père. Valérie Clo révèle, au cours du livre, que l’histoire qu’elle pensait écrire au départ était tout autre, mais que ce passé a eu besoin de remonter à la surface et de se coucher sur le papier.

De manière presque désordonnée, puisque les événements ne s’enchaînent pas forcément de manière parfaitement chronologique, révélant un esprit tourmenté. Mais c’est aussi ce qui fait le style de ce livre, ainsi que l’une de ses forces (elle parle elle-même d' »un grand puzzle avec des morceaux manquants »). L’auteur raconte comment le décès de son père, alors qu’elle venait tout juste d’avoir 13 mois, a bouleversé complètement sa vie.

Ayant refusé pendant longtemps jusqu’à son existence même (elle ne voulait pas vivre à travers la mémoire d’un mort, qui plus est dont elle ne se souvenait pas, du moins autrement qu’à travers ce qu’on lui avait raconté de lui), c’est à travers un lent processus de maturation qu’elle a éprouvé l’envie d’écrire.

« Il me fallait écrire tout ce qu’il n’avait pas écrit lui, tout ce qu’il n’avait pas eu le temps de vivre, les pages blanches de notre histoire avortée. Écrire, répertorier, archiver la moindre expérience, le moindre sentiment, la moindre émotion, pour que rien ne soit jamais oublié. Laisser partout des traces, des photographies de mots, des instantanés de vie ».

On découvre comment son père, qui était né et avait vécu toute son enfance et adolescence à Tunis, avait fui vers la France avec ses parents, dans l’espoir de bâtir une nouvelle vie, et était enfin parvenu, à force de volonté et de sacrifices, à se créer une situation, après de dures années de labeur et d’études du soir, et avait rencontré celle qui devait partager sa vie et mit au monde la narratrice… Avant que tout cela ne s’écroule en un instant, sans même prévenir, par la seule force du hasard cruel et destructeur.

Elle raconte surtout le manque, le vide que représente sa non-présence à ses côtés, l’arrachement subi trop jeune et dont les effets sont durables et difficiles à comprendre pour les autres, à qui d’ailleurs elle n’en parle pas.

Et, même adulte, cette absence continue de peser :

« Le dimanche, il m’arrive de me lever avec l’envie d’appeler mon père pour l’inviter à déjeuner. Je m’imagine dans une vie parallèle en train de dire à mes filles, allez aujourd’hui on invite votre grand-père. On va lui préparer un bon repas. À chaque moment important de mon existence, j’ai eu envie de décrocher mon téléphone pour lui parler, lui demander de venir voir ce qui se passait dans ma vie. Comme le jour de mon bac ou encore celui de la fin de mes études. Le jour de mon mariage aussi, lorsque je suis entrée à la mairie au bras de mon grand-père, son père à lui, fatigué et âgé. J’avais l’impression qu’on ne voyait que ça, l’absence de mon père, accrochée à mon bras. Le jour où mes enfants sont nés, j’aurais aimé le voir courir jusqu’à la maternité, se pencher sur le berceau de ses petites-filles. Lorsque mon premier livre a été publié, j’aurais aimé lire de la fierté dans ses yeux. Lui, le gamin de Tunis, qui avait eu tant de difficultés avec la langue française ».

Et, dès toute petite, la souffrance silencieuse :

« Personne ne voit que je vis dans un brouillard épais, que j’ai du mal à avancer. Sans cesse j’essaie de m’adapter. Mon comportement passe pour de la timidité, alors que je suis à terre. J’ai quatre ans ».

Il y aura, bien sûr, des épisodes heureux. Mais la blessure est profonde. Et Valérie Clo sait trouver les mots justes pour nous l’exprimer :

« Mon père, c’est une plaie béante, une frustration immense avec laquelle je vis quasiment depuis ma naissance, un manque innommable, un cri sourd. Une blessure invisible à l’œil nu, c’est la vie qui commence de travers, c’est une lutte contre l’abandon, c’est devenir forte et mettre en place des stratégies pour que ça n’arrive jamais, c’est une blessure qui saigne sans crier gare, que je n’arrive pas à endiguer, c’est des larmes par milliers, c’est, on ne m’y reprendra plus, c’est avoir le cœur dur, faire souffrir, menacer, devenir folle de chagrin, perdre les pédales, le goût de vivre, en vouloir à la terre entière, crier pour se faire entendre, mourir d’être invisible. C’est être une mère sur le fil du rasoir ».

Je ne sais pas si ces quelques extraits, sortis du livre, vous auront touché ou non, mais ce témoignage douloureux me semble d’une telle force qu’il débouche, pour moi, sur un très grand livre.

Du choc terrible que peut constituer la perte d’un parent, du traumatisme profond et durable qu’il peut avoir sur une jeune âme, quoi que l’on puisse parfois en dire (Non, un enfant ne « se fait pas tout seul » ; il a besoin d’un père et d’une mère), de la force nécessaire pour se construire ou se reconstruire.

Un témoignage absolument bouleversant. Un grand livre.

— Valérie Clo, Plein soleil, Buchet Chastel, janvier 2011, 144 pages.

 

Pour ne pas rendre ces présentations trop longues, je suis amené à me limiter dans mes choix. Plutôt que de l’intégrer ici de nouveau, je renvoie donc également à la présentation que j’avais faite du remarquable Un Afghan à Paris, de Mahmud Nasimi, paru aux Éditions du Palais en avril 2021.

 

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À lire aussi :

  • Un été littérature – 1) Grands classiques de la Littérature
  • Un été littérature – 2) Littérature épistolaire
  • Un été littérature – 3) Théâtre classique
  • Un été littérature – 4) Théâtre moderne
  • Un été littérature – 5) Théâtre moderne très récent
  • Un été littérature – 6) L’univers des contes
  • Un été littérature – 7) Littérature maritime

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