Les promoteurs des taxis volants à Paris voulaient profiter de la vitrine des Jeux olympiques: deux jours avant la cérémonie d’ouverture, ils ont reçu mercredi le feu vert du Conseil d'Etat à cette expérimentation controversée.
La décision de la plus haute juridiction administrative française, après un recours de la mairie de la capitale, est une mesure d'urgence, donc provisoire, en attendant une audience au fond censée intervenir à l'automne.
Le ministère des Transports avait autorisé début juillet la création d'une "hélistation" ou plateforme permettant le décollage et l'atterrissage des taxis volants électriques située sur la Seine au niveau d'Austerlitz, dans l'est de la capitale, et son "ouverture à la circulation aérienne publique".