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"J’ai pris une claque dans la gueule. C’est la plus belle aventure de ma vie" : l'épopée des Bleus aux JO de Los Angeles 1984 racontée par ses acteurs

Il y a quarante ans, le 11 août 1984, l’équipe de France masculine de football était championne olympique en battant le Brésil 2-0 en finale. Le premier titre français de l’histoire aux JO dans un sport collectif. Les protagonistes se souviennent de l’osmose dans laquelle ils étaient.

Ce mercredi 24 juillet, dans le vestiaire du stade Vélodrome, à Marseille, avant l’entrée en lice de l’équipe de France de football aux Jeux olympiques face aux États-Unis, Thierry Henry, le sélectionneur, s’inspirera peut-être d’un autre Henri. Henri Michel. Le seul coach à avoir emmené la France jusqu’à la médaille d’or, il y a 40 ans, lors de JO de Los Angeles.

Cette année-là, déjà, l’Euro se déroulait quelques semaines avant les Jeux. Michel Platini avait soulevé le trophée au Parc des Princes. La France remportait son premier titre majeur et se consolait du cauchemar sévillan de 1982. L’alignement des planètes allait se poursuivre encore quelques mois pour le football français.

"J’ai pris une claque dans la gueule. C’est la plus belle aventure de ma vie"

Pour la première fois de l’histoire, des footballeurs professionnels étaient autorisés à participer aux Jeux olympiques. L’impossibilité d’avoir porté le maillot de l’équipe nationale en compétition officielle était le seul critère de sélection. Pas de limite d’âge, comme c’est le cas aujourd’hui. C’est donc avec de très bons joueurs du championnat de France, sans nom ronflant, qu’Henri Michel s’envolait pour le pays de l’Oncle Sam.

Mais pas pour Los Angeles. Les Bleus devaient d’abord passer la phase de poule, qui se déroulait sur la côte Est, à Annapolis et à Harvard, avant de pouvoir rallier la Cité des Anges. Cela n’a pas été une simple partie de plaisir. "C’était poussif. Surtout le premier match contre le Qatar (2-2). C’est peut-être un match qui nous a permis de nous regarder en face", souligne l’ailier Guy Lacombe, 29 ans à l’époque.

Après une victoire 2-1 contre la Norvège, puis un nul 1-1 face au Chili, les Tricolores se sont extirpés de leur poule et ont pu prendre leurs quartiers dans le village olympique. Une véritable révélation pour beaucoup d’entre eux.

"J’ai pris conscience, là-bas, qu’on était, nous footballeurs, des assistés par rapport aux autres athlètes."

"On était comme des gamins, dans un rêve éveillé. J’ai vu Carl Lewis à dix mètres de moi, Edwin Moses, Mary Lou Retton… Entre nos entraînements et les matchs, nous prenions la navette, nous allions au Coliseum suivre les compétitions d’athlétisme. Et là, nous avons vraiment compris ce que c’était, les Jeux. J’éprouvais quelque chose que je ne connaissais pas. J’ai pris une claque dans la gueule. C’est la plus belle aventure de ma vie."

L’attaquant de l’AJ Auxerre qui prononce ces mots venait d’être sacré meilleur buteur de D1 la saison précédente. Il s’agissait du premier français depuis douze ans à remporter ce titre honorifique. "On parlait de moi pour éventuellement être dans la liste pour le championnat d’Europe. Ça n’a pas été une déception du tout de ne pas y être, parce que j’ai pu participer aux Jeux olympiques." 

Pourtant, aux États-Unis, Patrice Garande ne joue pas beaucoup. Titulaire et buteur lors du premier match face au Qatar, il se blesse au tendon d’Achille. "C’est François Brisson qui m’a remplacé, il a marqué deux buts contre la Norvège et n’est plus sorti." Mais l’ancien entraîneur du SM Caen, qui n’a plus joué avant d’entrer dix minutes en finale, ne le regrette pas. "Ça ne m’a posé aucun problème. Chez nous, il n’y avait pas de titulaires, pas de remplaçants. On était très unis." "On avait avant tout une équipe de copains. C’était comme si on était parti disputer un tournoi de sixte à l’étranger pendant les vacances", résume Daniel Xuereb, co-meilleur buteur du tournoi avec cinq buts marqués.

"On a trouvé une osmose difficile à créer"

Une union obtenue grâce à Henri Michel. "C’est un gars qui responsabilisait beaucoup ses joueurs. Il étudiait l’équilibre de l’équipe le plus possible. C’était très intéressant en termes de relations humaines. On a trouvé une osmose difficile à créer", raconte Guy Lacombe. "Il est le grand artisan de cette réussite. Cette médaille, c’est avant tout la sienne", confirme Patrice Garande.

Et cela fût la grande force de l’équipe lors des phases finales.

Une fois qu’on est arrivé au village olympique, on a déroulé. On savait pourquoi on était là, on savait à quelle compétition on participait.

"Quand tu vois Carl Lewis, ça te motive. Sebastian Coe, Saïd Aouita, tous ces mecs… À côté, on se dit qu’on est des rigolos", sourit le Lensois de l’époque, François Brisson.

Après n’avoir laissé aucune chance à l’Égypte en quart (2-0) grâce à un doublé de Daniel Xuereb, les Bleus retrouvent la Yougoslavie. "Le favori", selon Lacombe, car l’équipe ressemblait beaucoup à celle ayant disputé l’Euro. Les joueurs étant considérés comme amateurs, ils n’avaient aucune règle pour constituer la sélection. Mehmed Bazdarevic et Dragan Stojkovic figuraient notamment dans leurs rangs.

"Ils ont gagné 5-2 en quart contre les Allemands et je pense qu’ils nous ont un petit peu pris de haut. Ça nous a permis de mener 2-0, mais ils sont revenus au score. Heureusement, ils étaient un petit peu agressifs et deux de leurs joueurs se sont fait expulser", retrace l’ailier. "On savait cette équipe friable mentalement. C’est là-dessus qu’on a fait la différence, on leur a fait péter un boulon", confirme “Monsieur Xu”. La France s’impose 4-2 en prolongation et va se frotter au Brésil en finale, devant plus de 100.000 spectateurs au Rose Bowl.

Une rencontre qu’avait préparée au mieux Guy Lacombe. "Je suis allé voir les matchs du Brésil dans une salle vidéo du village, où nous pouvions revoir toutes les épreuves. C’était une équipe formée de beaucoup de joueurs de Porto Alègre, renforcée par les meilleurs du championnat brésilien, comme Dunga. Porto Alègre, je l’avais joué quelques semaines avant avec Toulouse au Japon et ils nous avaient mis 4-1. C’était une bonne équipe."

"On n’avait pas peur, on prenait ce qui arrivait"

Mais cela ne tracassait pas ses coéquipiers. "On n’avait pas peur, on prenait ce qui arrivait. On ne faisait pas trop attention aux adversaires", se souvient François Brisson. Ce dernier souligne la grande efficacité de la sélection. "On était une équipe difficile à jouer. On n’était pas une équipe de possession, on s’adaptait à l’adversaire. Moi, je marque sur ma première occasion en finale. Contre la Norvège j’ai deux occasions, je marque deux fois. Ça ne traînait pas. Daniel (Xuereb) c’était pareil. Après on défendait tous et on pouvait gagner 1-0." 

C’est ce qu’il aurait pu arriver contre le Brésil, mais après le but de la tête de Brisson (55e), les Bleus ont des espaces, Xuereb double la mise (60e) et scelle le score. "C’est un truc formidable à vivre. J’ai encore un excellent souvenir de cette journée, du tour d’honneur, de la cérémonie. C’est quelque chose qui te marque parce qu’après tu ne le fais plus. En club tu n’as pas ça. Maintenant, il y a la Coupe du monde, mais les Jeux olympiques il ne faut pas cracher dessus", appuie le premier buteur de la finale.

 

 

Michel Platini ne semble pas être de cet avis. Le dernier porteur de la flamme des JO d’Albertville 1992 déclarait lundi, dans un entretien accordé à Midi Libre, "Ça ne m’intéresse pas, l’équipe de France olympique. Le football n’est pas un sport olympique." Pour autant, le stade Vélodrome sera comble ce soir et l’ambition des tricolores est affichée : décrocher la deuxième médaille d’or de l’histoire du foot français.

Martin Lhôte

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