Antoine de Saint-Exupéry aimait dire : "On est payé par un sourire". Une citation qui prend tout son sens lorsque l’on parle du Festival international de danses et de musiques du monde (Fidemm).
Une formule adaptéeUn événement gratuit qui a animé les rues, parcs et places d’Issoire durant toute la semaine dernière et qui a donné du bonheur aux nombreux participants venus assister aux déambulations quotidiennes des groupes, aux ateliers de danses, mais aussi aux apéros musicaux et aux spectacles nocturnes. Une formule gagnante comme le confirme l’organisateur. "Oui, elle fonctionne bien", assure Christophe Jacob, le président du festival.
De mardi 16 à dimanche 21 juillet, le public a également pu apprécier le retour des groupes folkloriques après une petite pause d’un an pour des questions d’organisation. Et se délecter des performances des formations venues d’un peu partout sur la planète.
Cela fait du bien de retrouver cette ambiance. L’identité du Fidemm, c’est le folklore
Un sentiment partagé par le public (le nombre de spectateurs estimé est de 20.000) qui a pu applaudir un plateau de grande qualité composé, entre autres, de formations de Bolivie, du Chili, de Pologne ou encore de la Côte d’Azur. "Et en plus, tous ont été très agréables", apprécie le responsable.
Coup de chapeau au Pays basqueAu rayon des bons moments, on classera le très beau show irlandais de vendredi soir par Danceperados of Ireland, ou celui des Celtes de Triskeelt le samedi juste avant l’arrivée de la pluie. La mention spéciale du président revient au groupe du Pays basque.
J’ai beaucoup aimé leurs prestations. Ils ont fait preuve d’une grande qualité technique.
Le 36e Fidemm s’est ainsi refermé après un florilège de prestations des groupes dans les squares Cassin et Roux. Dernières danses avant de prendre rendez-vous l’année prochaine. "Oui, on sera là", promet Christophe Jacob.
Jean-Baptiste Botella