Entretien
Jean-Luc Thiéfin partira pour la capitale lundi 26 août pour assister à la cérémonie d’ouverture et commencera sa mission, le lendemain, au Club France à la Villette, sorte de grande fan zone où rencontrer les athlètes français hors compétition.
Pourquoi cette démarche de volontariat ?
« Passionné de sport, j’en ai fait mon métier puisque j’étais moniteur-chef EPMS (entraînement physique militaire et sportif) dans l’armée. J’ai très souvent organisé, arbitré et pratiqué toutes sortes de disciplines. C’est logiquement, profitant d’un événement international se déroulant dans notre pays, que j’ai éprouvé le désir de m’investir. Les JO en France, à Paris, c’était l’occasion rêvée. »
Comment s’est déroulée la sélection ?
« J’ai déposé mon dossier de candidature en 2023 et patienté jusqu’en février 2024 pour avoir le résultat. Plusieurs postes m’étaient proposés en fonction de mon cursus et de mes envies. J’ai été retenu en tant que chauffeur pour les jeux paralympiques. Puis une deuxième opportunité s’est présentée : faire partie du Club France organisé par le Comité national olympique et sportif français. »
Quelles seront vos missions ?
« Pour le Club France, au parc des nations de la Villette, je suis de l’équipe accueil, chargée de la réception de tous les publics. Le Club servira de vitrine à tous les athlètes français qui viendront célébrer leurs médailles parmi les médias, les partenaires et bien sûr le public dans la plus grande fan-zone de France.
Lors des paralympiques, je ferai partie du “team volontaires transport”, qui, à bord des véhicules de l’organisation, sera chargé des déplacements des personnes accréditées entre les lieux d’arrivée, de départ, d’hébergement et de compétition.
Les jours de missions, mes repas et mes titres de transports sont fournis. »
Comment êtes-vous pris en charge ?
« Les volontaires sont tous bénévoles. On nous fournit une tenue vestimentaire complète, des cartes de transport et le repas pour nos jours de mission. L’hébergement est à notre charge. Une formation en ligne et une sur site nous ont permis d’appréhender nos missions et de rencontrer d’autres participants et des responsables. »
Qu’espérez-vous retirer de cette expérience ?
« Vivre les jeux de l’intérieur. N’étant pas athlète de haut niveau, le seul moyen de participer autrement qu’en spectateur était de faire partie de l’organisation. Les contacts pris avec d’autres volontaires, des organisateurs, apportent un enthousiasme communicatif. J’ai hâte de me retrouver dans le feu de l’action. Croiser des athlètes sera un plus pour ma participation et profitant de la situation, j’ai pris des places pour la cérémonie d’ouverture et quelques compétitions. »