"La voix du RN sera entendue dans les instances de l'Assemblée nationale", a déclaré sur France 2 Mme Braun-Pivet en rappelant que Marine Le Pen siégera à la conférence des présidents qui fixe l'ordre du jour de l'Assemblée.
Elle a regretté que "les présidents de groupe, notamment ceux du Nouveau Front populaire, aient refusé un accord pour la répartition des postes" au bureau, contraignant à recourir à un vote.
Mais elle a aussi mis en cause la stratégie du RN qui s'est sabordé dans ces votes en faisant délibérément élire des vice-présidents LFI.
Elle a appelé les différentes forces politiques à "échanger rapidement" pour construire "un pacte d'action" pour les Français.
"Il est urgent de discuter entre nous pour nous mettre d'accord, une Assemblée bloquée ce n'est pas possible", a-t-elle plaidé.
Quant au choix du Premier ministre, elle a jugé qu'Emmanuel Macron n'avait "aucune raison" de nommer un représentant du Nouveau Front populaire car il faut d'abord "constituer une majorité".
Yaël Braun-Pivet a elle-même été réélue présidente de l'Assemblée grâce à un pacte portant sur la répartition des postes entre le camp présidentiel, dont elle est issue, et le groupe de la Droite républicaine (ex-LR)