Une convention de partenariat, initiée par le ministère de l’Intérieur il y a un an, pour assurer « la tranquillité et la sécurité » dans l’habitat social - selon les mots de Benoît Bayard, directeur de cabinet de la préfète de la Creuse - a été signée jeudi 11 juillet au tribunal judiciaire de Guéret.
Dans leur viseur, « tout un tas d’incivilités », explique Frédéric Suchet, le directeur général du bailleur social Creusalis. Cela peut aller des boîtes aux lettres parfois fracturées, aux fenêtres cassées, aux détritus parfois entassés en un endroit, jusqu’à des faits plus graves. « On intervient très souvent pour des occupations illégales de hall d’immeubles », commente le colonel Bruno Grafouillère, aux commandes de la gendarmerie de la Creuse. Pour le directeur de la police nationale en Creuse, Xavier Badier, « les choses qui reviennent le plus, ce sont des problèmes de tranquillité publique », comme des conflits entre voisins.
Tous les acteurs autour de la tableAussi, l’idée de cette convention de partenariat est de fluidifier la transmission des informations entre tous les acteurs concernés, des services de l’État aux bailleurs sociaux. Pour chaque acteur impliqué, il y a un référent nommé.
« C’est une convention qu’on appelait de nos vœux, on était demandeur, non seulement pour le respect des équipements, du matériel, mais aussi le bien vivre ensemble », plaide Frédéric Suchet, ajoutant que « l’idée c’est de mettre de l’huile dans les rouages ».
Autour de la table jeudi dernier, l’ensemble des acteurs. « La Creuse est plutôt un bon élève. Tous les acteurs sont autour de la table, ça n’a pas été le cas dans d’autres départements », souligne Benjamin Chimol, délégué territorial de l’Union HLM en Nouvelle-Aquitaine. Une démarche collective, saluée, qui doit désormais prouver son efficacité sur le terrain.