Les forces de sécurité russes ont empêché un attentat contre une gare routière à Iessentouki, une ville de 110 000 habitants de la région de Stavropol, dans le Caucase du Nord, a fait savoir ce 19 juillet le Service de sécurité russe (FSB).
Un citoyen originaire d'Asie centrale «préparait une attaque contre l'infrastructure de transport d’Iessentouki à l'aide d'un engin explosif improvisé», avant de fuir vers la Syrie pour y rejoindre les rangs d’une organisation terroriste, précise le communiqué du FSB.
«À cette fin, il a effectué une reconnaissance de la gare routière de la ville, étudié l'heure des rassemblements massifs de personnes et sélectionné le lieu d'implantation de l'IED, acheté les composants, produits chimiques et éléments nécessaires à sa fabrication, qu'il a placés dans une cache dans un garage», stipule également le document.
Des composants qui ont été saisis par les agents russes. Ceux-ci ont également trouvé du «matériel de propagande à caractère terroriste» au domicile de l’individu. Une procédure pénale en vertu de l'article 205 («acte terroriste») a été ouverte à son encontre. Dans une vidéo publiée par le FSB, l’homme a reconnu avoir rejoint l'État islamique et avoir suivi leurs ordres.
Le 11 juillet, le Service de sécurité avait annoncé avoir déjoué une autre tentative d’attentat dans le Caucase, à Maïkop, à 300 kilomètres à l’ouest d’Iessentouki. Un attentat visant une église orthodoxe et son clergé, quelques semaines après des attaques meurtrières dans le Daghestan. Des églises orthodoxes, une synagogue et une poste de police avaient été attaqués le 23 juin par une demi-douzaine d'individus. Un prêtre orthodoxe et 15 agents des forces de l'ordre avaient été tués avant que ces dernières ne neutralisent les assaillants.
