Les danseurs et musiciens venus de Macédoine du Nord ont ouvert le bal, mercredi soir. Ils ont été suivis par le Mexique, la Chine, la Bolivie et l’Ouganda. Il n’en fallait pas plus pour attiser la curiosité des touristes. « On est de passage ici et on a entendu du bruit. On a voulu savoir de quoi il s’agissait », raconte Jean-Pierre. « C’est assez dépaysant, mais c’est festif », conclut-il. « Cela amène de l’animation et ça permet de connaître d’autres cultures », analyse la jeune Tessa, accompagné par sa maman Célia : « C’est aussi l’occasion de se rassembler. »L’Ouganda représente le continent africain. Photo Alex Jehanno
« Rassembler les musiques du monde »Et c’est bien l’objectif d‘Interfolk depuis maintenant six décennies. Après avoir présenté les différentes délégations internationales venues transmettre leur patrimoine musical, Maryline Mourgue, présidente d’Interfolk, a déclaré « ouvert » le festival. « C’est une immense joie et une fierté d’être ici pour rassembler les musiques du monde. » Depuis sa création, Interfolk a vocation de faire « vivre un héritage précieux afin de construire des ponts » entre les différentes cultures tout en « favorisant un respect mutuel. » Un message de bienveillance partagé par le maire du Puy, Michel Chapuis qui promettait que toute la ville « vibrera au rythme des danseurs du monde entier. » Le maire concluait son discours en souhaitant que ces 60 ans d’Interfolk « soient un moment de joie et de partage » pour qu’il reste « inoubliable ».En costume traditionnel. Photo Alex Jehanno
Un festival internationalOutre les cinq pays présents mercredi soir, le Brésil avec son ballet folklorique d’Amazonie sera présent samedi 20 juillet à 16 h 45 à la Fontaine des choristes rue des Tables, en bas de la cathédrale, mais aussi à 21 heures avec l’ensemble des autres groupes internationaux pour un défilé à 21 heures. Le départ s’effectuera à la Tour Pannessac et prendra fin sur la place du marché couvert.Trois groupes français participeront également aux journées du vendredi 19 et samedi 20 juillet. Notamment les compagnies Mauvaise graines et Arrête j’adore qui offriront aux spectateurs une performance sud-américaine, connus sous le nom de Batucada, un sous-genre de la Samba.Le troisième groupe français Berthe proposera un spectacle participatif lors duquel le public sera invité à danser avec la troupe, place du Marché couvert, au rythme de chansons populaires.Martélé à plusieurs reprises par l’organisation et la Ville, Interfolk veut rassembler. Alors durant la durée du festival, les artistes seront également présents à Retournac, Espaly-Saint-Marcel, Rosières, Saint-Paulien… C’est là tout l’esprit d’Interfolk depuis soixante ans : faire découvrir les cultures du monde au public en milieu rural.
Alex Jehanno
Programmation. À retrouver sur le site festival-interfolk.fr/le-programme.
