Moins d’une dizaine de féminines seront au départ du championnat de France d’enduro ce week-end à Boussac.
Parmi elles, Marie Ricardon, habitante de Parsac et licenciée au Moto Club Boussaquin. Alors, machos les enduristes ? « Non, au contraire ils ont du respect pour les femmes puisque nous faisons les mêmes parcours que les hommes. Quand la moto tombe ou qu’elle est prise dans la boue, il faut la sortir toute seule. C’est très physique, il faut vraiment aller au bout de soi-même », répond la pilote qui apprécie en particulier les parties techniques, avec du franchissement.
Elle a commencé la moto à 17 ansC’est en 2003, à l’âge de 17 ans, que Marie Ricardon a commencé l’enduro. « À 40 ans, mon père s’est arrêté de fumer et il a décidé de se mettre à la moto, mon frère aussi et j’ai suivi ». Depuis, la pilote creusoise a inscrit quelques belles lignes à son palmarès avec, notamment, plusieurs titres de championne de ligue du Limousin.
Lors de la manche du championnat de France à Boussac en 2022, elle avait terminé 4e le samedi et 6e le dimanche. Mais cette année, « avec ma cheville douloureuse à la suite d’une chute, j’espère déjà terminer », confie-t-elle.
Elle pourra en tout cas s’appuyer sur un physique à toute épreuve.
Assistante administrative dans le civil, elle profite de sa pause déjeuner pour pratiquer le crossfit en semaine et s’adonne aussi au VTT et à la course à pied, en plus de la moto.
« C’est important pour avoir la caisse, mais je garde quand même un jour dans la semaine pour me reposer », sourit-elle.
Souriante mais déterminée, et si la cheville veut bien tenir, Marie Ricardon pourrait bien faire briller les couleurs du Moto club boussaquin au guidon de sa 250 CC.
