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Un été littérature – 5) Théâtre moderne très récent

Poursuivons notre exploration du théâtre en effectuant la présentation de quelques pièces très récentes. Par Johan Rivalland

Art, de Yasmina Reza

Pièce très agréable à lire, qu’on imagine très bien jouée et que j’aurais d’ailleurs aimé voir jouée, car je sais qu’elle l’a été par des acteurs aussi fabuleux que Fabrice Lucchini, Pierre Arditi et Pierre Vaneck.

Le thème est désormais classique et fait penser à Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute, dont j’avais vu la version filmée jouée par André Dussolier et Jean-Louis Trintignant, ou encore à des films plus récents, comme Nos femmes, de Richard Berry, dont le thème est également approchant.

L’histoire : trois bons amis se donnent rendez-vous chez l’un d’entre eux pour passer une soirée ensemble, une soirée qui va dégénérer et poser des questions véritablement existentielles sur leur véritable amitié, le caractère des uns ou des autres, les petits travers de chacun, la révélation de tous les non-dits et pire encore… Le tout dans un enchaînement catastrophique et dévastateur qui permet difficilement tout retour en arrière.

Auparavant, l’un d’eux a fait l’acquisition d’une toile de maître, d’une valeur pas à portée de toutes les bourses. Or, cette toile est toute blanche ; sauf à plisser les yeux et percevoir, peut-être, en cherchant bien, de légères lignes transversales de couleur.

Et c’est l’acquisition de cette toile qui va déclencher tous les problèmes.

Il faut dire que nous avons affaire à trois compères de caractère tout à fait différent. Et l’heure de vérité a à présent sonné.

Une pièce qui nous fait passer un très bon moment, entre rire et ahurissement. Une belle observation de la psychologie humaine, ici masculine.

— Yasmina Reza, Art, Albin Michel, juin 2009 136 pages.

 

Le dieu du carnage, de Yasmina Reza

Cette pièce de théâtre m’a permis de retrouver la Yasmina Reza que j’avais appréciée avec la pièce évoquée ci-dessus. J’avais en effet été déçu par Une désolation, qui m’avait semblé sans saveur, après être déjà resté un peu sur ma faim à la lecture de deux autres de ses pièces. Ici, je retrouve pleinement la Yasmina Reza de Art, où elle atteignait l’excellence.

Même si le livre, d’assez petit format est court, peu importe, c’est puissant.

Une vraie situation comme on peut les apprécier, où la nature humaine révèle pleinement ses travers, une fois le vernis des apparences et des convenances écaillé, laissant transparaître puis éclater dans toute sa nudité la laideur de certains sentiments et attitudes.

Ici, la rencontre de deux couples de parents. Ceux de la victime de l’agression violente de l’autre, conviant les parents de ce dernier à échanger de manière « civilisée » sur ce qui s’est passé, et accorder leur pardon. Et ces autres parents, bien décidés à exprimer leurs regrets face à la violence dont a fait preuve leur fils.

Tout est beau sur le papier, tout part de bons sentiments, et s’engage d’ailleurs très bien. Mais on se doute par avance que cela ne va pas durer…

Enchaînant drôlerie, scènes cocasses et montée progressive en tension, Yasmina Reza parvient brillamment à nous captiver et à nous faire sourire face à ce spectacle de désolation. Dans lequel les caractères vont se révéler, parfois de manière bien surprenante, dans un jeu croisé évolutif détonant.

En bonne observatrice lucide de la psychologie humaine, elle nous livre une œuvre très réussie. Et on en redemande !

— Yasmina Reza, Le dieu du carnage, Albin Michel, janvier 2007, 128 pages.

 

Les yeux secs, d’Arnaud Cathrine

Ce huis-clos m’a attiré en raison du titre. La couverture de cette édition m’a elle aussi attiré.

Le thème est, bien évidemment, puissant. Il me fait penser à un long passage du livre (puis du film) Le pianiste de Wladyslaw Szpilman. Sauf qu’ici ceux qui vivent cachés dans cette maison sont deux : un frère et une sœur.

La tension physique et psychologique est décrite dans toute son horreur. Des questions d’une grande intensité sont posées. Le texte est assez court, mais plutôt réussi, et surtout bien écrit.

— Arnaud Cathrine, Les yeux secs, Flammarion, août 2010, 128 pages.

 

Pour un oui ou pour un non, de Nathalie Sarraute

Il y a quelques années, on m’a offert un livre de Nathalie Sarraute, intitulé Ouvrez. Je me souviens avoir été assez rétif au style, ne connaissant alors pas l’auteur, et avoir eu du mal à en apprécier toute la substance et la subtilité. Un livre qu’il faudra que je redécouvre à l’occasion, pour voir quelle peut en être ma nouvelle perception.

Avant de découvrir tout à fait par hasard un film, huis-clos reprenant la pièce de théâtre dont il est ici question, écrite par Nathalie Sarraute, dont vous pouvez donc aussi lire ici la version écrite.

La scène qui se déroule est une discussion très sérieuse entre amis de longue date, qui se considèrent presque comme des frères. Discussion particulière, puisqu’au départ c’est plutôt un silence qui prévaut ; avant que les premiers mots n’apparaissent, les hésitations, la possibilité d’un renoncement à engager une discussion qui n’a pas vraiment de sens, ou qui peut-être justement en a un, très profond, trop profond pour être évoqué ; car source éventuelle de malentendus, voire de fâcherie. Jusqu’à l’irrémédiable (la fêlure, la séparation, la désillusion, la perte de l’amitié) ?

Une hésitation, une insistance, une invitation à parler.

Les mots se forment, les idées commencent à se formuler, non encore pleinement conscientes. De rien ou de presque rien, une vulgaire sensation intérieure, un vague sentiment intériorisé, vont émerger alors des propos au départ relativement innocents ; puis plus durs. Jusqu’au malentendu ? Ou au contraire jusqu’à la révélation de la terrible vérité ?

Où en sont, au juste, ces deux amis ? Leur amitié existe-t-elle toujours ? A-t-elle même jamais existé ? S’apprécient-ils réellement ? Ou se détestent-ils ? Quels sont, au juste, les sentiments qui les lient l’un à l’autre ?

Tout part de ce que confie l’un des deux personnages (joué par André Dussolier, dans la version film en question) à son ami. Ce dernier aurait eu un jour un propos désobligeant à son endroit. Une simple phrase, ou une phrase simple : « C’est bien… ça ».

Mais une intonation particulière, où les points de suspension jouent un rôle important et où le ça traîne un peu. Du simple constat, au reproche implicite, la pensée, alors inconsciente, se précise. Et il apparaît que de cette simple phrase, et de cette intonation, l’impression de condescendance émergerait.

Ce qui, jusque-là, ne trouvait pas de mot et ne revêtait pas d’outrage particulier, verse alors dans le psychodrame. Cette condescendance révèlerait donc bien des choses.

Et si, de l’autre côté (personnage joué par Jean-Louis Trintignant), il était tout simplement question de jalousie ? Mais est-ce bien le mot ?

Nous n’en sommes là qu’au début. Les choses vont se préciser, se corser, s’embrouiller, s’emberlificoter ou, au choix, se préciser. Je vous laisse voir la suite, si cela vous intéresse (ou lire le livre, ce qui, personnellement, aurait ma préférence). Comment d’un silence, d’une insistance à requérir de l’autre qu’il parle, qu’il confie ce qu’il a sur le cœur, sans qu’il ne mette aucun mot au départ sur la vague sensation qui est dissimulée en lui, vont dériver des maux nouveaux, des sensations inédites et destructrices, à moins qu’elles ne révèlent au contraire un état profond. Et comment cette discussion va-t-elle s’achever ? Dans la concorde ou la discorde ?

Une petite histoire étonnante, qui conduit les deux êtres d’une situation simple et innocente à une convocation devant le Tribunal de l’amitié.

Un style assez difficile. Pas forcément très engageant. Mais néanmoins intéressant dans le concept.

— Nathalie Sarraute, Pour un oui ou pour un non, Folio Théâtre, 83 pages.

 

Le silence, de Nathalie Sarraute

Le silence est, au départ, une pièce radiophonique. Encore que Nathalie Sarraute a eu du mal à accepter que les voix puissent être incarnées, les personnages H1, H2, F1, F2, F3, F4 devant symboliser au maximum, sinon l’anonymat, tout au moins le caractère impersonnel, face au seul personnage authentifié : Jean-Pierre, autour duquel ils semblent graviter, comme aspirés par cette sorte de trou noir à la puissance mystérieuse.

Le sujet : une conversation se déroule entre sept personnes, dont l’une, Jean-Pierre, est en retrait, comme muée dans un silence qui inquiète, qui perturbe (ce silence, dont la puissance perturbante était déjà évoquée dans Pour un oui pour un non).

À travers cette situation bien classique, ce repli ayant pour cause soit la timidité, soit le manque d’idée, soit peut-être au contraire une sorte de complexe de supériorité, le sentiment de malaise des autres face à cette ignorance se renforce progressivement, atteignant ici une dimension parfaitement excessive et obsessionnelle.

Le langage, comme absent chez l’un, se déchaîne chez les autres, révélant tour à tour une légèreté, puis une inquiétude, presque une agressivité, temporisée par moments pour laisser place à des propos démesurés. Ceux qui n’auraient pas lieu dans une situation réelle, mais sont sensés ici exprimer le sentiment de malaise que ce type de mutisme est susceptible de provoquer chez les autres, au-delà de l’indifférence tout aussi répandue.

Dans un style volontairement dépouillé, uniquement sonore, passant seulement par le langage, cette pièce de théâtre de cet auteur de la mouvance du « nouveau roman » est destinée à intriguer, révéler au grand jour les mouvements intérieurs des êtres à travers l’extériorisation du langage, là où dans la réalité il passerait plutôt par des gestes, expressions, silences, réflexions intérieures. Une sorte de « loupe », nous dit Nathalie Sarraute, qui viserait à observer cette sorte de « substance anonyme » qui est en nous mais dont on ne parle pas naturellement. Jusqu’à la chute finale (mais chut… !).

Seul un dialogue irréel pouvait en rendre compte.

Original, en fin de compte, même s’il n’est pas évident d’adhérer au style de l’auteur (je ne suis, personnellement, pas très attiré par ses écrits, mais le titre m’interpellait et le sujet me semblait intéressant).

Pas très conventionnel, donc, mais pourquoi pas…

— Nathalie Sarraute, Le silence, Folio Théâtre, 96 pages.

 

_________

À lire aussi :

  • Un été littérature – 1) Grands classiques de la Littérature
  • Un été littérature – 2) Littérature épistolaire
  • Un été littérature – 3) Théâtre classique
  • Un été littérature – 4) Théâtre moderne

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