A Superdévoluy mercredi, le Slovène Tadej Pogacar a conservé son maillot jaune et repris deux secondes au Danois Jonas Vingegaard, ne pouvant résister à une nouvelle attaque dans le col du Noyer après un début d'étape couru à un rythme d'enfer.
La journée de jeudi promet d'être tout aussi animée dès le départ de Gap avec cinq ascensions répertoriées, une partie de montagnes russes sur 179 km (pour 3.100 m de dénivelé) avec presque d'entrée le col du Festre (3,9 km à 6,3%).
"C'est encore une étape pour baroudeurs, sachant que les meilleurs grimpeurs devraient plus facilement sortir. Parce que dès le départ c'est dur et toute la journée est super vallonnée. Les sprinteurs n'ont aucune chance", expose Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours.
Il s'attend à un final "tactique" vers Barcelonnette. "C'est tout le temps en faux-plat montant, ça risque d'attaquer dans tous les sens dans l'échappée. Ce n'est jamais extrêmement dur mais c'est quand même physique."
La boucle dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence en passant notamment par le lac de Serre-Ponçon promet aussi d'être un régal pour les yeux.
"En termes de paysages c'est l'étape que je préfère. C'est magnifique, entre le lac, le massif des Écrins, une vraie carte postale", souligne Thierry Gouvenou.
Départ à Gap à 13h00 (réel à 13h20), arrivée à Barcelonnette à 17h43 (horaire calculé sur une moyenne de 41 km/h)