Ce jeudi, les deux joueurs devraient quitter la prison de Mendoza et être transférés dans une résidence surveillée louée par la Fédération Française de Rugby (FFR). Leur avocat, Me Cuneo Libarona, avait exprimé des inquiétudes quant à leur sécurité en prison et plaidé pour leur détention à domicile avec un bracelet électronique. « Je me bats pour que M. Jégou et Auradou soient détenus à domicile, avec un bracelet électronique. Ce sont deux gamins de 20 ans, toujours présumés innocents, qui ne parlent pas espagnol, qui n’ont pas d’antécédents et qui sont venus en Argentine pour représenter leur pays. Ils n’ont ni la volonté de s’échapper, ni la possibilité », a-t-il déclaré.
L’accusation n’a pas émis d’objections à cette demande de liberté surveillée. Jégou et Auradou, qui étaient en Argentine pour un tournoi de rugby, sont soupçonnés d’avoir commis un viol aggravé.
