Plus de deux kilomètres de tuyaux à enterrer sur un terrain vallonné et très accidenté. C’est le défi donné aux ouvriers pour remettre à jour le réseau d’eau du Monastier-sur-Gazeille. Des travaux qui devenaient nécessaires. « La canalisation date des années 1930. Elle a été construite au moment de l’arrivée de la Transcévenole pour alimenter les motrices en eau. Le maire de l’époque en avait profité pour négocier deux réservoirs pour la commune », précise Michel Arcis, le maire de la commune.Les travaux de la canalisation doivent relever de nombreux défis comme un dénivelé de près de 200 mètres. Photo g.c
Un terrain escarpé à apprivoiserMais après 90 ans de service, cette dernière est en très mauvais état. « Elle est en fonte et à cause des fuites, on perd entre 60 et 70 m³ d’eau par jour », déplore le maire qui a donc pris la décision de la changer intégralement. Une nécessité puisque ce réseau d’eau est le seul à desservir Le Monastier. Il est donc crucial pour la municipalité que celui-ci fonctionne correctement pour éviter les mauvaises surprises et alimenter convenablement les 800 foyers et près de 1.200 personnes.Mais cela est plus facile à dire qu’à faire, car le terrain rend toute action complexe. Avec plus de 200 mètres de dénivelé entre la station de captage située dans le village de Châteauneuf et la rivière la Gazeille, les engins de chantier et les ouvriers doivent faire preuve d’adresse pour circuler et travailler.Le cours d’eau est un autre obstacle pour le chantier, car la canalisation va devoir être enterré. Les travaux seront prévus durant une période d’étiage. Après cela, tout devrait pouvoir fonctionner avec plusieurs nouveautés en prime. Un système de détection de potentielles fuites pour une intervention plus efficace, mais aussi un système de soudure entre les différents morceaux de tuyau pour une meilleure étanchéité.
Guillaume Chorin
