Le tribunal correctionnel de Rennes a imposé à Prigent des restrictions sévères, y compris une interdiction d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs, ainsi que l’obligation de ne pas fréquenter certains clubs de kayak réputés. Bien que la défense ait mis en avant une évaluation psychologique attestant de sa non-dangerosité, la peine prononcée a été jugée nécessaire mais particulièrement sévère par son avocate, Me Cassandre Férard. Cette décision judiciaire reflète une volonté de rigueur face aux affaires d’agression sexuelle impliquant des mineurs dans le milieu sportif.
De son côté, Me Thomas Serrand, avocat des parties civiles, a vivement critiqué Prigent, dénonçant un » processus d’emprise bien orchestré » et réfutant l’idée que ces actes étaient isolés. Selon lui, Prigent avait une attirance persistante envers les mineurs, une facette de sa personnalité insoupçonnée par les parents des jeunes athlètes.