Un Puydômois au perchoir de l'Assemblée nationale ? Depuis quelques heures, le nom d'André Chassaigne (Parti communiste français), député de la circonscription de Thiers-Ambert depuis 2002, est cité parmi les potentiels candidats à la présidence de l'hémicycle, au même titre que Yaël Braun-Pivet (Renaissance), Charles de Courson (Liot), Sandrine Rousseau et Cyrielle Chatelain pour les écologistes, Boris Vallaud pour les socialistes...
Car au-delà du poste de Premier ministre, le Nouveau Front populaire (NFP) se cherche une candidature commune pour la présidence de l'Assemblée nationale. Il s'agit même désormais d'une priorité pour les Insoumis, qui ont mis en suspens les discussions pour Matignon. "Nous exigeons que l'on s'accorde immédiatement sur une candidature unique du Nouveau Front populaire à la présidence de l'Assemblée nationale", a appelé ce lundi la France Insoumise, ajoutant qu'elle "ne participera à aucune discussion supplémentaire sur la formation du gouvernement."
"Il ne s'agit pas d'une initiative personnelle"Cette candidature unique peut-elle être incarnée par André Chassaigne ? Alors que les discussions se poursuivent à gauche, l'intéressé a réagi à ces rumeurs dans L'Humanité, confirmant au quotidien national que son "nom circule effectivement pour que (qu'il soit) candidat au perchoir". Et d'ajouter :
"Il est porté par des députés de sensibilités diverses qui craignent le désordre et l’instrumentalisation de la fonction. Les arguments avancés sont ma connaissance de l’institution, l’expérience liée à mon ancienneté, mais aussi ma réputation de président de groupe respectueux de la fonction parlementaire et ouvert au dialogue. Il ne s’agit pas d’une initiative personnelle. Si le choix d’une candidature unique pour les quatre groupes de gauche a été actée, pour le moment aucun nom n’a été avancé."
Arthur Cesbron
