Il sera le plus attendu. Olivier Pantaloni joue gros avec le défi lorientais. Car le président Ferri ne lui demandera rien d’autre qu’une remontée immédiate. Si l’Ex-Ajaccien a été choisi, c’est qu’il a souvent réussi des miracles (deux accessions) avec l’ACA, fort d’effectifs limités. Là, dans une division qu’il connaît par cœur, et doté de moyens XXL, « Pantalone » cherchera à prouver qu’il peut réussir ailleurs qu’en Corse après une première tentative ratée à Tours.
Autre relégué : Metz. Le club lorrain a d’abord dû régler le cas Bölöni (71 ans) avant de jeter son dévolu sur Stéphane Le Mignan. Si le Breton n’a pu éviter la relégation avec Concarneau, il a offert un spectacle qui a souvent fait défaut à Saint-Symphorien ces dernières saisons…
Avec Lorient et Metz, le troisième relégué, Clermont, a aussi changé de casaque après la sortie loupée de Pascal Gastien. Sébastien Bichard a toutefois pour lui d’être arrivé en mars. Il a donc pu travailler en amont, même si son effectif - amendé par Da Silva et Saivet notamment, deux jolies prises - reste à peaufiner, en attaque surtout.
D’autres ont logiquement conservé leur poste après une saison réussie. On pense à Gili (Paris FC) ou Santini (Rodez). Le premier aura toutefois plus de moyens pour confirmer que le second…
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Mais tous n’ont pas agi de même. Si Amiens a conservé Daf, Caen a décidé de faire confiance à un enfant de Malherbe, Nicolas Seube (520 matches au club !). Non loin de là, à Guingamp, Sylvain Ripoll essaiera de relancer une carrière ternie par des passages mitigés avec les équipes de France Espoirs et Olympiques.
Quid de Bordeaux, place forte du foot français en attente de savoir s’il pourra repartir ? Si Liverpool rachète les Girondins, Riera restera-t-il en place ? Si les deux clubs insulaires ont aussi appuyé sur le bouton (Chabert à Ajaccio après avoir connu Bastia), on notera le retour aux affaires d’un vieux routier du foot français, Thierry Laurey chez un promu, Martigues.
Justement, l’entraîneur des Provençaux la saison passée, Grégory Poirier, a préféré changé de crémerie au même niveau en ralliant un Red Star qui retrouve la L2 mais qui a perdu ses deux coaches synonymes de montée (Beye et Bichard).
D’autres clubs visant le maintien ont opté pour la continuité (Pau avec Usaï, Dunkerque avec Castro). Laval, longtemps en pointe, voudra confirmer avec Frapolli, toujours aux manettes. Tous ont rendez-vous le 17 août sur la ligne de départ. Tous ne seront pas l’arrivée…
Valéry Lefort