Antoine Jardet
Elu maire en 1870, ce natif de Seuillet, médecin spécialiste de l’hydro-thérapie, officie notamment à l’hôpital et à l’hospice civil. Après un premier mandat achevé en 1874, il redevient maire de 1876 à 1878 après l’intermède du pharmacien Ernest Jaurand.
Du Grand marché aux berges d'Allier, un dimanche de fête à Vichy
Georges DurinAprès les éphémères mandats d’Alfred Bulot et Cyprien Lugagne, l’avocat Georges Durin devient maire en 1879, à 35 ans. Vichy lui doit la construction d’écoles (Sévigné, Jules-Ferry), mais aussi le tracé du boulevard Carnot. Sous son mandat sont inaugurés le stade du Concours hippique, et l’hôpital civil, derrière la gare. Georges Durin démissionne en 1892.
Ferdinand DesbrestSuccédant à l’avocat Gabriel Nicolas, maire durant un an, Ferdinand Desbrest endosse l’écharpe tricolore en 1893. Ce pharmacien accueille le président de la République, Felix Faure, en 1895. Sous sa mandature, un tramway reliant Vichy à Cusset est mis en circulation.
Louis LasteyrasAncien premier adjoint de Ferdinand Desbrest, ce Thiernois de naissance est maire de 1900 à 1912, puis de 1919 à 1929 (entretemps, Armand Bernard porte l’écharpe). Soit un mandat de 22 ans, entrecoupé par la Première guerre mondiale. Vichy lui doit d’importants travaux d’assainissement. Il participe aussi à l’embelissement de la ville, avec la construction de l’actuelle mairie, à une époque où le nombre de curistes à l’année monte jusqu’à 100.000. Louis Lasteyras, journaliste de profession, reste aussi connu pour son caractère volcanique. Un jour, il se bagarre dans un café, un autre, il s’en prend à un... journaliste. En 1903, il va même jusqu’à fuir Vichy durant deux mois, sans en aviser personne, en compagnie d’une demoiselle. Ce qui ne l’empêche pas d’être réélu en 1904. Ce qui lui vaudra cette phrase : « Aux prochaines élections, j’enlèverai deux jeunes filles au lieu d’une et j’aurais sûrement plus de voix encore ».
Sous l'impulsion de Louis Lasteyras, une nouvelle mairie est bâtie à Vichy, dès le début des années 1910.
Pierre-Victor LégerEn mai 1929, Louis Lasteyras est battu aux municipales, et c’est au tour de Pierre-Victor Léger de devenir maire. Sous son mandat, les églises Jeanne d’Arc et Saint-Blaise (agrandissement) sont achevées, un aérodrome est inauguré à Vichy-Rhue, le stade Darragon est ouvert, et le pont de Bellerive élargi. Les bains Callou et Lardy sont aussi créés. Il reste maire pendant l’Occupation, intégrant même un réseau de résistance. Destitué en 1944, parce qu’il avait été confirmé dans ses fonctions par un certain Philippe Pétain, Pierre-Victor Léger redevient maire en 1949 après les furtifs mandats de Jean Barbier et Louis Moinard. Il décède un an plus tard.Pierre-Victor Léger, un maire qui fait changer le visage de Vichy dans les années 1930.
Pierre CoulonEn 1950, l’écharpe de maire revient à celui qui restera dans les mémoires comme un « maire bâtisseur ». Et pour cause, son mandat, qui s’étire jusque 1967, voit fleurir nombre de réalisations majeures : l’aérodrome de Charmeil, le lac d’Allier avec son pont-barrage, le centre omnisports et le Creps, le quartier des Ailes, ou encore le lycée de Presles. Il décède subitement en 1967, à 54 ans. Pierre Coulon active ici la mise en eau du lac d'Allier, à Vichy, en 1963.
Jacques LacarinJusque là premier adjoint, ce médecin est élu maire en 1967, et le reste pendant 22 ans. Il participe à l’agrandissement du centre omnisports, à la réfection des parcs d’Allier, et contribue à l’implantation de l’Oréal. Il décède en 2009, vingt ans après avoir été battu par un trentenaire nommé Claude Malhuret. Lequel, restera maire jusqu’en 2017, menant de nombreux projets, tels que la réhabilitation de la place de la Poste, de la gare, des Quatre Chemins, ou encore l’aménagement des berges d’Allier. Claude Malhuret est toujours sénateur de l’Allier. Frédéric Aguilera lui a succédé à la mairie en 2017.
Jacques Lacarin ici en 1987 aux côtés d'un jeune ministre, un certain Alain Juppé.
Pierre GeraudieAvec Archives Ville de Vichy et La Montagne