Pris dans une chute à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, le Slovène a été touché à l'épaule. Avec plus de deux minutes perdues sur ses concurrents, il est passé de la 4e à la 6e place au général, handicapant sérieusement ses chances su ce Tour avant même d'attaquer la haute montagne.
Ville-étape pour la 75e fois déjà, Pau est la porte d'entrée traditionnelle des Pyrénées qui seront au menu samedi et dimanche.
En attendant, la capitale du Béarn offre l'avant-dernière étape plate de cette 111e édition avant celle arrivant à Nîmes mardi.
"C'est l'une des dernières occasions pour les sprinteurs car après, de Pau à Nice, il n'y aura quasiment plus de plat", explique Thierry Gouvenou, le traceur de la Grande Boucle.
Vendredi, "tout le départ est super plat, on va repasser à Nogaro où on s'était arrêtés l'an dernier, et puis on va monter quelques côtes à partir de Madiran, ajoute-t-il. Ça saute-moutonne pendant tout le final."
A l'approche du final, les côtes de Blachon (1,5 km à 6,9%) et de Simacourbe (1,8 km à 6,4%) pourraient ainsi "mettre en difficulté quelques sprinteurs", avantageant ceux qui passent bien les bosses comme Jasper Philipsen ou Biniam Girmay, le porteur du maillot vert.
Départ d'Agen à 13h30 (réel à 13h50), arrivée à Pau à 17h30 (horaire calculé sur une moyenne de 45 km/h)