Si elle a pris tout le monde politique et le landerneau azuréen de court, la démission de Christian Estrosi de la présidence de la Métropole Nice Côte d'Azur n’est pas l’expression d’un agacement soudain. Elle répond plutôt à une exaspération montée crescendo, que les joutes électorales des Législatives ont fini d’amplifier et qui mène le maire de Nice à dire stop. Une démission en mode clarification qui vise à ce que chacun choisisse son camp. Une façon de savoir où se situent les troupes fidèles, les brebis considérées comme galeuses et ceux animés de l’esprit collectif. Ou quand Christian Estrosi rappelle qui est le patron… et prépare aussi le « dans deux ans ».