Il y avait foule, ce mercredi 10 juillet, autour du village de Larodde et de sa fan zone. Histoire de saluer le passage du Tour dans le Puy-de-Dôme.
Cette année, le Tour de France ne s’est attardé que 70 petits kilomètres sur les pentes puydômoises. La foule d’amateurs était au rendez-vous : il y avait beaucoup de monde dans le village de Larodde, au sommet de la 2e difficulté de l’étape de ce mercredi.
L’heure était propice à la convivialité : les premiers véhicules de la caravane ont emprunté la route de Singles peu avant midi. Idéal pour tenter de choper quelques gourmandises. « Waouh mais c’est l’Alpe d’Huez ici ! », lâche un animateur, impressionné, au micro d’une des voitures publicitaires.
Un passage à l'heure de déjeunerLes gendarmes veillent à la sécurité : « Je suis attentif aux enfants qui ont tendance à se jeter sur les cadeaux, même s’ils sont au milieu de la chaussée. Ils en oublient les voitures qui pourtant arrivent vite. »
Vers 12 h 15, le calme était revenu dans cette foule arborant fièrement un bob vichy rose et blanc, tellement français et pourtant fabriqué en Chine… Les gens cherchaient à se sustenter. Impossible à la seule auberge du village : il fallait réserver. Les plus prévoyants, soit l’immense majorité, ont sorti la glacière et ont mangé leur taboulé en écoutant Laurent Jalabert retransmis par l’écran géant installé devant la mairie.
Les coureurs avec plus d'un quart d'heure d'avanceUn couple de retraités venus du Jura brille par son organisation : « Cela fait plus de quinze ans que le Tour lance nos vacances d’été. On suit le parcours, surtout les étapes de montagne. Cela demande de l’organisation. Mais, à l’avenir, j’envisage de tenir un stand de merguez : je devrais faire fortune ! ».
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Le public venu à Larodde profiter du Tour de France était particulièrement familial : beaucoup d’enfants avec papa et maman ou avec papy et mamy. Tous étaient captivés par les voitures publicitaires de la caravane. En attendant les coureurs, ils n’ont pas hésité à se chambrer en comparant leur butin du jour. Tout ce petit monde a à peine eu le temps de profiter du dessert : les coureurs sont arrivés avec plus d’un quart d’heure d’avance sur l’horaire annoncé.
Fabrice MinaPhotos Noa Thévenin
