« On a connu l'attentat de Nice, puis celui du Bataclan. C'est pourquoi dans tous les festivals, le dispositif de sécurité est renforcé. » Ce mardi 9 juillet, lors de la visite du site de Brive Festival, son directeur, Stéphane Canarias a fait le point sur les mesures de sécurité qui seront appliquées pendant la manifestation qui va attirer, du 11 au 14 juillet, plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Police, agents de sécurité et opération SentinelleTout d'abord, de gros blocs en béton ont été installés partout pour empêcher l'intrusion sur le site.
« On a près de 80 agents de sécurité à l'intérieur et des forces de police qui sont positionnées sur le site et derrière la scène. Ce qui est particulier à ce type d'évènements, c'est qu'on a un policier armé d'un fusil mitrailleur derrière la scène, prêt à intervenir lors d'une situation d'urgence », souligne le directeur du festival.
Des forces de police seront positionnées sur le site et derrière la scène. Photo d'illustration : Stéphanie Para.
La préfecture de la Corrèze précise dans un communiqué que 60 policiers nationaux et municipaux, appuyé par le réseau de caméras de vidéoprotection de la ville, seront déployés sur Brive Festival.
S'y ajoutera une trentaine de militaires de la section Sentinelle, issus du 17e régiment du génie parachutiste de Montauban. Ils patrouilleront en centre-ville et aux alentours du festival. « Tout est fait pour que le public soit en sécurité » rassure le lieutenant Yves Lasvigne, délégué militaire départemental adjoint de la Corrèze, qui fait partie d’une cellule de crise mise en place à Tulle pour le festival (*).
« Nous n’avons pas vocation à gérer les troubles à l’ordre public, nous avons un rôle de dissuasion, nous devons montrer que nous sommes présents pour éviter tout acte terroriste. »
(*) Créée à la suite des attentats de 2015, l’opération Sentinelle assure la sécurité des grands évènements où des menaces terroristes éventuelles existent. Présente sur Brive Festival depuis 2016, elle vient en renfort aux forces de police.
Marie Chazelas et Dragan Perovic