En pleine Transat Québec Saint-Malo, le Class40 Amarris, avec à son bord Achille Nebout, Gildas Mahé et Alan Roberts, a connu un défi technique majeur. Ayant réalisé une excellente première semaine de course, le trio s'est maintenu en tête, rivalisant étroitement avec les bateaux Legallais et Vogue avec un Crohn. Cependant, à 1150 milles nautiques de Saint-Malo, un incident est survenu ce matin à 6h TU.
Rupture en haute mer
La mèche de safran tribord du Class40 Amarris s'est soudainement brisée, entraînant la perte du safran. Ce coup dur a mis l'équipage face à un dilemme crucial pour maintenir leur position dans la course.
Achille Nebout explique : « Soit on partait vers les Açores et on attendait un safran là-bas, soit on essayait de changer le safran bâbord vers tribord pour pouvoir naviguer en bâbord amure sur la fin de course. »
Une décision audacieuse
Plutôt que de perdre du temps précieux en se dirigeant vers les Açores, l'équipage a choisi la solution risquée mais potentiellement plus rapide de changer le safran en pleine mer.
Nebout ajoute : « C’est une opération très compliquée à faire en mer. Mais après réflexion on a décidé de le tenter. Et après 2-3h de boulot, on a réussi à insérer le safran. C’est très risqué, parce que si tu fais tomber le deuxième safran dans l’eau la course s’arrête. On a tenté, ça l’a fait ! »
Retour dans la course
Malgré cet incident technique, le Class40 Amarris reste compétitif et continue à se battre pour les premières places. Leur détermination et leur habileté technique leur ont permis de surmonter cet obstacle, et ils restent dans la course pour atteindre Saint-Malo en bonne position.
La chasse aux premiers est relancée, et l’équipage d'Amarris est prêt à tout donner pour remonter en tête.
Source communiqué de presse