Peut-on imaginer la petite ville d’Aubusson des années 2050 ? La réponse n’a rien d’évident. En s’intéressant au paysage, à l’architecture et à l’urbanisme, 26 étudiants en licence 3 de ENSACF (École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand) ont tenté ces derniers mois d’apporter des éléments de réponse.
les étudiants ont travaillé en concertation avec la Ville d’Aubusson, en particulier Agnès Florentin, cheffe de projet Petites villes de demain. En fin de semaine, ils ont restitué sous forme d’exposition leur travail salle de La Passerelle, en présence de Magdeleine Lounis de Vendomois, professeur référent, maître assistant et archi-écoresponsable, et de Stéphane Ducourtioux, maire.
Depuis le mois de mars, les étudiants clermontois ont fait d’Aubusson leur terrain d’études dans le cadre d’une démarche pluridisciplinaire. Ils ont porté leur attention sur différents quartiers de la ville, dont celui du Mont, pour apporter leurs réflexions sur le projet de centre hospitalier, mais aussi sur les entrées de ville et les bords de rivières, en particulier de la Beauze.
Ils ont bien entendu pris en compte la singularité textile locale liée à la tapisserie, au tapis et à la moquette mais aussi de la friperie (180 kg jetés chaque jour). Ils ont pris le parti de considérer les déchets textiles comme une ressource.
Cartographies, relevés, rencontres avec les habitants… La démarche méthodique a pris en compte le vieillissement de la population et les besoins de soins qui en découle, l’intérêt des circuits courts et celui des berges des rivières qui traversent Aubusson… Elle s’est interrogée sur des immeubles fermés depuis longtemps.Stéphane Ducourtioux et les élus ne manqueront pas de trouver dans ce travail matière à réflexion.
