Malgré leur échec, le RN et ses alliés d’extrême droite confirment leur progression à l’Assemblée nationale.
L'extrême-droite a longtemps cru s'emparer de la majorité absolue. Puis relative. Ce sera aucune des deux. Elle se retrouve finalement troisième. C'est une surprise tant les instituts de sondage la plaçaient unanimement en tête de ces élections législatives anticipés.
Avec un convoi de député annoncé entre 130 à 150 sièges au second tour des élections législatives anticipées, ce dimanche 7 juillet, le RN et ses alliés échouent à s'emparer du pouvoir. Ils arrivent derrière le Nouveau Front populaire, qui obtient entre 172 et 192 sièges, et le camp présidentiel, entre 150 et 170, selon les premières estimations.
Malgré cet échec, le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen réalise une percée historique. En 2022, le parti d’extrême-droite avait remporté 88 sièges à l’Assemblée nationale. Un record, déjà.
Le président du parti a pris la parole, peu après l'annonce des résultats pour assurer que le "Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance".
