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Waresquiel : "Macron ressemble à Louis-Philippe, animé par un esprit de revanche"

Waresquiel :

Alors qu'il est encore ministre de l'Economie, en 2015, Emmanuel Macron accorde un entretien au magazine Le 1 Hebdo, dans lequel il déplore que la figure du roi soit absente de la vie politique française. Deux ans plus tard, il publie en pleine campagne présidentielle son livre-programme intitulé "Révolution". Le sens du paradoxe n'a jamais empêché une carrière politique. Mais l'histoire est parfois moqueuse et voici ce président qui, aujourd'hui, assiste médusé à une hostilité grandissante à son encontre qui pousse même certains à guillotiner des poupées à son effigie.

Dès lors, il paraissait naturel de solliciter le plus vivifiant des historiens de la Révolution française pour comprendre ce que nous analysons parfois comme des balbutiements de l'Histoire. Emmanuel de Waresquiel, spécialiste de la Révolution, de l'Empire et des monarchies constitutionnelles, qui publiera en septembre "Il nous fallait des mythes. La Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours" (Taillandier), trouve au président bien des ressemblances avec Louis-Philippe, "probablement le dernier roi de France à avoir eu une conception solitaire et personnelle de l’exercice du pouvoir". Quant aux Français, ils ont eux aussi une tendance à l'emphase selon l'historien : "Les fantasmes l’emportent largement sur la réalité des pouvoirs du président, encadrés non seulement par la Constitution, mais depuis quelques dizaines d’années par les traités européens. Les Français ont besoin d’un roi et absolument besoin de lui couper la tête, d’une façon ou d’une autre."

L'Express : L’acrimonie d’une partie des Français à l’encontre d’Emmanuel Macron, vu comme un monarque républicain, est-elle la preuve de l’inachèvement de la Révolution française ?

Emmanuel de Waresquiel : Elle est encore vécue par un certain nombre de Français "de l’intérieur". François Furet en était convaincu dans son plus beau livre, Penser la Révolution française. Les clivages persistent – et pas seulement dans les milieux universitaires – entre adversaires et partisans de la Révolution, celle de 1789 et encore plus celle de la Terreur. Nombre de Français la portent en eux. Nous en sommes en tout cas les héritiers. Elle est l’esprit dans la maison : la souveraineté du peuple, son indivisibilité, une laïcité plus ou moins sacralisée, l’Etat providence, la liberté par éclipses, l’obsession égalitaire, la haine des riches, les silences de l’argent, l’inflation législative, les métastases bureaucratiques, les rêves de "table rase" et de "salut public". Et encore, je ne parle pas des murs : les droits de l’homme, les départements, l’élection, les commissions, les lois, les codes. Rapporté à la situation actuelle, ce sont certains des héritages politiques de la Révolution qui me frappent le plus : une culture de l’affrontement en lieu et place du compromis, et cette espèce d’hésitation française permanente entre deux légitimités, l’une par la voie parlementaire – une légitimité indirecte de représentation ; l’autre, de démocratie directe, par la rue ou par le référendum. Notre bel appétit pour la grève et les manifestations en est comme l’écume, une démonstration permanente de cette indécision.

La Révolution, son combustible et sa dynamique, s’explique en grande partie par ce rapport de force entre les assemblées parlementaires – jusqu’à la Convention –, d’une part, et le peuple, d’autre part, incarné par les sans-culottes des sections parisiennes, par les comités de surveillance et la Commune de Paris, qui, par la force et l’émeute (les fameuses journées révolutionnaires), obtenaient des députés des mesures de plus en plus radicales. Nous n’en sommes pas si loin aujourd’hui.

Mais comment expliquer, à la lumière de l’Histoire, que l’on aime tant détester nos présidents ?

Cette détestation tient à ce paradoxe lié à la façon dont les Français vivent le principe d’incarnation. D’un côté, ils le réclament – le président de la République est un substitut de la royauté, le droit divin en moins. Mais, une fois cette fonction d’incarnation confiée au président par l’élection, ils cherchent à tout prix à la reprendre, comme si on les avait dépossédés de leur souveraineté, comme s’ils voulaient punir le président de l’exercer à leur place. J’y vois une espèce de schizophrénie à la française, celle-là même qui nous conduit à lécher un peu les bottes de notre supérieur hiérarchique, par nos héritages de cour et d’Ancien Régime, tout en ayant furieusement envie de lui couper la tête, parce que nous sommes les enfants de la Révolution et d’une certaine culture égalitaire.

Les Français ont besoin d’un roi et absolument besoin de lui couper la tête, d’une façon ou d’une autre

Cette hostilité contre le président ressemble furieusement à une forme d’exécution métaphorique et publique du souverain. Le 21 janvier 1793, avec l’exécution de Louis XVI, place de la Révolution, on s’était débarrassé du double corps du roi, le corps spirituel et le corps physique. Le sang versé du roi avait été vécu comme une expiation nécessaire à la sacralité, au triomphe et à la vengeance du peuple souverain. Nous n’en sommes heureusement plus à la guillotine, sinon en effigie, mais ce désir d’expiation persiste et s’exerce aujourd’hui à travers la condamnation morale – souvent habitée de haine – de la figure présidentielle. Emmanuel Macron n’est pas le premier à en avoir subi les conséquences. De ce point de vue, les fantasmes l’emportent largement sur la réalité des pouvoirs du président, encadrés non seulement par la Constitution, mais depuis quelques dizaines d’années par les traités européens. Les Français ont besoin d’un roi et absolument besoin de lui couper la tête, d’une façon ou d’une autre.

Nous sommes des êtres étranges. Nous avons fait la Révolution au nom de la raison et, cependant, nous sommes les enfants illégitimes de Descartes. Chez nous, les représentations, les imaginaires, les utopies l’emportent souvent sur la froide et triste réalité des choses. Tocqueville le disait déjà à propos des révolutionnaires de 1848. En chaque Français sommeille un homme de lettres.

Comparer Emmanuel Macron à Louis XVI vous paraît-il pertinent ?

Je doute que lui-même s’identifie à Louis XVI, peut-être à ses prédécesseurs, aux grands monarques de l’Ancien Régime, à Louis XIV. Il ressemble un peu à Louis XV, qui, au cours de son trop long règne, s’est sans cesse battu contre les corps intermédiaires, les assemblées provinciales, les parlements, au nom de la centralité et de l’uniformité de ses pouvoirs.

En réussissant, en 2017, à dissoudre l’alternance classique droite-gauche, il a pu croire qu’il incarnait seul et au centre, en homme providentiel, l’intégralité des Français

De mon point de vue, Emmanuel Macron continue plutôt Louis-Philippe ! Le gouvernement du centre et des intérêts. Nous gardons une image très déformée du roi des Français, celle d’un roi bourgeois débonnaire et bedonnant, se promenant dans les rues de Paris avec son parapluie, mais c’est probablement le dernier roi de France à avoir eu une conception solitaire et personnelle de l’exercice du pouvoir, beaucoup plus que Charles X ou Louis XVIII. Il monte sur le trône de façon disruptive – c’est le moins que l’on puisse dire – en juillet 1830. Macron aussi, d’une certaine manière, par l’élection, en 2017. Il est intelligent, secrètement orgueilleux, jaloux de son pouvoir, de son nom, guidé par une sorte d’esprit de revanche sur la branche aînée des Bourbons, qui, pendant tout le XVIIIᵉ siècle n’avait fait qu’humilier la branche cadette d’Orléans, dont il est l’héritier. En cela, Macron lui ressemble, lui qu’on sent habité par le ressentiment contre une partie de son entourage, animé par un sentiment de revanche. Contre qui ou quoi, c’est une vraie question ! En réussissant, en 2017, à dissoudre l’alternance classique droite-gauche, il a pu croire qu’il incarnait seul et au centre, en homme providentiel, l’intégralité des Français. Je pense aux "2 Français sur 3" de Giscard d’Estaing. Nous en sommes loin !

On détestait aussi Louis-Philippe pour son immense fortune – la première du royaume –, on le voyait comme un homme d’affaires et d’argent, et c’est bien l’une des causes de la révolution de février 1848, qui s’est faite au nom de l’égalité et de la fraternité. Daumier ou Grandville n’ont cessé dans leurs caricatures de le représenter en Gargantua avare et cupide, entouré de sacs d’or, quand ils n’en ont pas fait un roi vendu aux puissances étrangères (l’Angleterre). Pour une partie des Français, Emmanuel Macron est un peu, malgré lui, l’héritier de ce mythe-là : son passé de lobbyiste et de banquier d’affaires chez Rothschild, son européanisme.

Il a, dès ses débuts, évoqué la normalisation de la fonction présidentielle, réinstallant selon lui "le fauteuil vide du roi" et créant un manque. Ce mythe n’a-t-il pas contribué à l’égarer dans une trop grande verticalité, une solitude ?

"Quatre morceaux de bois", disait Napoléon en 1813 ! Les politiques se servent trop souvent de l’Histoire à des fins circonstancielles ou personnelles, pour leurs intérêts propres, à coups de préjugés, de déformation mémorielle, de réinvention. Les commémorations mémorielles à répétition, qu’aime tant Emmanuel Macron, finissent par sonner creux, à l’image des cercueils vides envoyés au Panthéon.

Notre président se trompe, les rois de l’Ancien Régime n’exerçaient pas leur fonction de façon si verticale. Le château de Versailles était bien plus accessible que le palais de l’Elysée. Il suffisait de louer une épée pour pouvoir s’y promener. Essayez d’entrer à l’Elysée ! Et puis l’absolutisme monarchique n’a rien à voir avec un quelconque régime autoritaire. Il était pondéré par les lois fondamentales du royaume, par les corps intermédiaires, par les parlements, les assemblées de ville. Le roi s’aide de ses nombreux conseils, à aucun moment il ne prend de décision sans les avoir consultés et en avoir obtenu la majorité. Je ne connais sous l’Ancien Régime qu’un exemple comparable à ce que l’on vient de vivre – la dissolution de l’Assemblée nationale –, c’est le renvoi du Parlement de Paris, en 1771, par le chancelier Maupeou. Un "coup de majesté", disait-on à l’époque.

Les rois exerçaient le plus souvent leur pouvoir sur le principe du "ministériat", en s’appuyant sur un ministre principal : Louis XIII et Richelieu, Louis XV et Choiseul, Louis XVI et Vergennes, etc. Les rapports du Premier ministre au président sont devenus, surtout depuis la réforme du quinquennat, ceux d’un "collaborateur", comme disait Sarkozy, sinon d’un subalterne. Ce n’était pas du tout le cas sous l’Ancien Régime, vraiment pas. Même sous le régime de la Charte constitutionnelle de 1814, Louis XVIII exerçait le pouvoir en binôme avec son favori et principal ministre, Elie Decazes.

C’est en cela que Macron me fait penser à Louis-Philippe. Ce dernier répugnait au partage de son pouvoir constitutionnel, il détestait la plupart de ses ministres, à l’exception peut-être de Mathieu Molé, et faisait tout pour les mettre en difficulté devant les Chambres.

Au fond, les rapports de Macron à l’Histoire tiennent aux mots, aux fantasmes, aux rêves, au mythe d’une nation pacifiée, prospère, une et indivisible. Peut-être son optimisme lui fait-il oublier les balbutiements tragiques de l’Histoire.

Entre 1789 et 2024, voyez-vous des similitudes ?

La façon dont la Révolution a posé ses principes en 1789 est intéressante. Elle a voulu nous montrer "la terre promise", elle a placé ses idéaux si haut, que nous continuons à courir après, en particulier le principe d’égalité. On discutait déjà en 1789 de la nature de cette dernière, civile, politique ou sociale ? Nous en sommes à l’égalité sociale, et nous n’avons pas fini de courir ! Je vois aussi entre ces deux dates des continuités psychologiques. La vanité et la jalousie comptent sans doute parmi les ressorts psychologiques et humains les plus puissants de la Révolution. Je ne vois pas que nous les ayons oubliés. Et puis, j’y ai déjà fait allusion, nous sommes et nous restons des êtres d’abstraction, de discours et de mots. Nous préférons les rêves à la réalité, les arrangements de l’Histoire – sinon de nos vies – à leur crudité. Sous la Révolution, Robespierre tenait le pouvoir par les mots à la tribune de la Convention nationale. Il est mort de ne plus pouvoir parler. Aujourd’hui, nombre de politiques, à commencer par Emmanuel Macron, se cachent derrière leurs discours, au risque de nous faire oublier leurs actes. Après tout, certaines réformes économiques du premier mandat présidentiel n’ont pas été sans succès.

Il partage peut-être avec Louis XVI une certaine difficulté à comprendre la situation politique dans laquelle il se trouve

Le chef de l’Etat a dit craindre que les programmes du RN et de LFI ne conduisent à "la guerre civile".

Il partage peut-être avec Louis XVI une certaine difficulté à comprendre la situation politique dans laquelle il se trouve. Louis XVI, modelé par son éducation, sa foi, ses convictions religieuses de roi chrétien, sa volonté d’incarner spirituellement la France, n’a pas compris grand-chose au renversement de souveraineté de 1789, ou a refusé de le comprendre. Il y a peut-être, chez Emmanuel Macron, ce même décalage. Parler de "guerre civile" est exagéré. L’Histoire ne se répète pas, la souveraineté appartient au peuple, la Révolution est faite de ce point de vue là. Par conséquent, je n’imagine pas une mise en œuvre politique qui conduirait à une guerre franco-française, tout au plus de la violence et de la peur, un futur chaotique et incertain, un ébranlement des institutions.

L’historien que vous êtes dirait-il, comme Emmanuel Macron, que tout cela va finir tragiquement ?

L’une des explications à la dissolution tient peut-être aux mots que l’on prête à Louis XV et qu’il n’a jamais prononcés : "Après moi le déluge !" En clair, vous ne m’aimez pas et pourtant je vaux mieux que les autres, vous allez voir la suite. Emmanuel Macron est mû par un désir de revanche provoqué par le désamour des Français, qu’il doit certainement vivre douloureusement. Il y a quelque chose du "tant pis pour vous !" dans sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. C’est confondre le bien commun, l’intérêt de la nation, l’hubris et les ressentiments.

Je suis historien, je ne lis pas dans le marc de café. Quel avenir nous réserve cette période de turbulences ? On sait au moins comment cela s’est terminé sous la Révolution. "Je cherche un sabre", disait l’abbé Sieyès en 1799. Nous avons eu Bonaparte puis Napoléon. Le pays a retrouvé, par le haut, une partie de son unité, et avec elle un certain goût pour le panache, les conquêtes militaires et la gloire. Il ne suffit pas de gagner des batailles. Se moquer du droit des gens ne sert à rien. Cela finit toujours à Waterloo. A-t-on envie de cela ?

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