L’intégralité de l’équipe de France féminine de judo s’est donnée rendez-vous pour un stage au Creps, du 4 au 12 juillet. Parmi les 110 judokates sur le tapis, les sept sélectionnées aux Jeux Olympiques de Paris, sont sur la dernière ligne droite de leur préparation. Toutes sont des pointures de la discipline, pour la plupart déjà médaillées d’or.
Onze médailles olympiques à leur actifClarisse Agbegnenou, six fois championne du monde dans la catégorie -63 kg, a déjà remporté l’or aux JO de Tokyo en 2020. À 32 ans, elle est la 2e judoka la plus titrée en France, derrière Teddy Riner. Celle que le journal Le Monde appelle « la patronne du judo tricolore » est tout simplement infaillible.
Sa coéquipière Shirine Boukli, vice championne du monde 2023 et triple championne d’Europe, a une revanche à prendre : sélectionnée aux JO de Tokyo, elle en est rentrée bredouille. C’est elle qui ouvrira le bal parisien, puisqu’elle combattra dès le 27 juillet, 1er jour des compétitions, dans la catégorie -48 kg.
Amandine Buchard, Sarah-léonie Cysique et Madeleine Malonga n’en sont, elles, pas à leur coup d’essai : elles sont chacune médaillées d’or en équipe et d’argent dans leurs catégories respectives (-52 kg, -57 kg et -78 kg).
Romane Dicko, la surdouée du groupe, est également revenue de Tokyo avec l’or en équipe et le bronze en individuel, catégorie +78 kg, faisant d’elle la plus jeune médaillée de l’équipe de France en judo, à seulement 20 ans.
Seule Marie-Eve Gahié vit sa première sélection aux Jeux Olympiques, dans la catégorie -70 kg. Nul doute que cette multiple championne d’Europe, cinq fois vice championne du monde, et championne du monde en 2019, est à sa place parmi les stars féminines du judo français.
Sandrine Gras
Entraînement ouvert au public mercredi 10 juillet, de 9 h 30 à 12 heures, suivi d’une séance de dédicaces, au double gymnase du Creps. Entrée gratuite sur inscription obligatoire, sur ce lien.
