Quand ils ont acquis ce local du chemin des Fouasses, à Pérignat-lès-Sarliève, Laura Vindrié et Franck Marien ont poursuivi leur activité de déstockage. « Pendant trois ans, l’entrepôt Razzia a vendu des vêtements, du mobilier, de l’alimentaire », détaillent les Auvergnats, qui toute leur vie durant ont parcouru la France et l’Europe à la recherche de bonnes affaires. Jusqu’au jour où le désir de tourner la page et de tenter un nouveau challenge a pris le dessus.
Lieu de lien et de fête« On a eu envie de monter un établissement festif. On avait les Dégriff à Aubière que l’on a vendu et Vika outlet en ville qui est à céder… ». Épaulé par Charlotte, leur salariée, dont le frère a créé le Gormen’s, le duo a franchi le pas en lançant la Douce Folie. Un nom à leur image. « Quand on était jeune, nos amis disaient que c’était une douce folie chez nous. On aimait s’amuser… », sourit Franck. « Et puis, la Douce Folie, c’est le L de Laura et le F de Franck », complète la maîtresse des lieux très attachée à la famille et aux symboles.
Dans ce bar à tapas, où concerts, DJ, groupes en live, soirées karaoké attirent la foule, rien n’a été laissé au hasard. La tôle du grand-père a servi à façonner le bar, la pompe est celle d’un ami proche, les plaques de grand cru collées sur le mur ont été chinées chez le père de Laura, restaurateur bien connu des Gorges de la Sioule, l’avion suspendu l’était autrefois à la maison… Bref vous l’aurez compris, les Auvergnats sont adeptes de ce petit supplément d’âme qui souvent fait la différence.
Anniversaires, karaoké, et simple verre entre amis, la Douce Folie séduit. Photo Richard BrunelOuverte les jeudis, vendredi et samedi soir de 18 heures à 1 heure, la Douce Folie devrait voir son activité s’étoffer encore. Pour le plus grand plaisir des habitués. « Nous sommes en train d’installer un bar en extérieur, des terrains de pétanque et même une plage en sable sur laquelle des transats sont prévus ». Un service de restauration le midi et même des crêpes, glaces, gaufres ajouteront leurs notes sucrées à cet été que tout le monde attend. Une salle privatisable avec terrasse pour 80 personnes a même été aménagée.À plus long terme, une brasserie pourrait voir le jour sur les 300 m² encore disponibles.
Douce Folie anime les nuits clermontoises. Photo Richard Brunel.En attendant, Laura pousse les murs pour répondre à la demande. « Les gens viennent de partout, de Brioude, Issoire, Orcet, Clermont… On ne s’attendait pas à cela. La Douce Folie fédère et unit les gens. Il y avait un vrai manque pour les plus de 35 ans… »
Carole Eon
